Il déclare notamment, au sujet du premier article qui se rapporte au sujet du reniement du Christ, que les crimes auxquels ceci fait allusion sont « horribles, tout à fait abominables et diaboliques »[171]. À la vue de l'ordonnance royale qui justifie cette rafle, les templiers se laissent emmener sans aucune résistance. En revanche, il faut expulser les templiers à Hildesheim et en Allemagne du Sud. En outre, aucun dignitaire ne fait partie du nombre, le roi ayant indiqué que plusieurs d'entre eux étaient malades et ne pouvaient donc être déplacés depuis Chinon[54]. Le roi obtient du pape Clément V que les templiers qui résident en France soient arrêtés (le 13 octobre 1307). En 1307, Philippe le Bel est entouré de ministres bien établis et dévoués à sa personne, tels que Guillaume de Nogaret. À partir de ce moment, plus aucune mention n'est faite de lui dans les écrits du procès. À la suite de ces comparutions, le gouvernement peut raisonnablement penser qu'aucune défense valable ne pourra être produite devant les commissaires. Bien que nous ayons une passion profonde pour l'Ordre des Templiers, le Projet Beaucéant n'est pas une résurgence, ni une nouvelle société néo-templière. Deux cents hommes défendent Miravet et les assiégeants sont moins de cent, avec l'adjonction cependant d'une machine de siège le 13 février[164]. Le 4 décembre 1307, il envoie une lettre aux rois du Portugal, de Castille, d'Aragon et de Naples dans laquelle il défend l'ordre avec énergie[142]. Également, il y faisait état d'admissions de voleurs et meurtriers en échange de sommes d'argent[89]. En ce qui concerne l'homosexualité, il rappelle ceci: « selon les statuts dudit ordre, tout frère commettant le péché contre nature devait perdre l'habit et être mis en prison à perpétuité avec de gros fers aux pieds, des chaînes au cou et des menottes de fer aux mains; il y était nourri du pain de la tristesse et de l'eau de la tribulation et y finissait le reste de sa vie. Les résultats des interrogatoires provinciaux ne diffèrent pas de ceux obtenus à Paris, sachant que les mêmes méthodes sont utilisées pour les obtenir. Si Édouard II n'a donc pas l'intention de répondre à l'appel de Philippe le Bel, il change d'avis le 14 décembre 1307, à la réception de la bulle Pastoralis preeminentie[144]. De plus, elle précise qu'elle ne peut envisager de croire que les Templiers ne se sont pas déshonorés, les bulles papales disant le contraire. Il lui rappelle les neuf mois de siège, la volonté des Templiers à se défendre jusqu'à la mort et lui demande de plaider leur cause auprès de Clément V afin qu'il persuade Jacques II d'Aragon de lever le siège: « Quant aux crimes et abominations qui nous ont été imputés, nous choisissons de nous justifier, nous et nos frères, comme vrais chevaliers chrétiens et catholiques, par les armes ou autrement selon les règles canoniques et légitimes, ou de telle façon que le seigneur pape le voudra »[166]. Clément V : Le Sacrifice des Templiers- Tome 1 - Clément V : Le Sacrifice des Templiers - France Richemond - à lire en ligne sur izneo ou à télécharger sur tablette ou smartphone iOS et Android. Ces têtes sont adorées comme des sauveurs et vénérées comme gage d'abondance car en mesure de faire fleurir les arbres et germer la terre[2]. Read reviews from world’s largest community for readers. Sixièmement, les Templiers cherchent à accroître les richesses de l'ordre par n'importe quel moyen, légal ou non, et les dons faits à l'Ordre n'étaient pas correctement utilisés, ni distribués aux hôpitaux[58]. Enfin, ce lien étroit s'illustra même jusqu'au souhait de Richard, qui fut exaucé, de voir un de ses vassaux angevins nommé à la tête de l'ordre: Robert IV de Sablé. Les ministres y prononcent des discours et la nouvelle est répandue par les membres de l'assemblée lorsqu'ils retournent chez eux[58]. Le climat social est également tendu. Il doit rencontrer le roi Philippe le Bel. Consécutivement, en février 1308, Clément V suspend l'action des inquisiteurs dans cette affaire pour reprendre l'initiative[40]. Plusieurs facteurs expliquent que la procédure ne sera pas de tout repos. Pendant les six premiers mois de 1308, le roi et le pape se livrent une bataille acharnée pour le contrôle des événements. Il est possible qu'il ait été assassiné par ses geôliers[128]. […] Attendu que la vérité ne peut être pleinement découverte autrement, qu'un soupçon véhément s'est étendu à tous, […] nous avons décidé que tous les membres dudit ordre de notre royaume seraient arrêtés, sans exception aucune, retenus prisonniers et réservés au jugement de l'Église, et que tous leurs biens, meubles et immeubles seraient saisis, mis sous notre main et fidèlement conservés. Quels motifs ont pu pousser le roi de France à provoquer leur élimination si rapide ? Le 23 septembre 1310, le concile provincial de Canterbury décide que les templiers de Londres et Lincoln doivent être entendus séparément[150]. Les efforts déployés par les inquisiteurs ne mènent qu'à des résultats peu convaincants et le procès en Angleterre semble tourner court, faute d'aveux solides[152]. Ensuite, le secret imposé des règles et statuts de l'ordre ne peut être invoqué car, à partir du moment où des agissements contraires avaient eu lieu, ce secret devenait caduc car indéfendable[117]. Le Temple apporte aussi un financement aux seigneurs qui projettent de partir en croisade, prenant en garantie leur domaine immobilier sous forme d'un acte de vente sous promesse de rachat avec plus-value, appelé à cette époque mortgage. Ainsi que le roi l'espérait en agissant de la sorte, les exécutions portent un coup décisif à la défense de l'ordre. Fin mai, un concile réuni à York décide de reporter le débat à l'année suivante[148]. Le 29 mai 1308, Clément V tient un consistoire public composé de cardinaux, de conseillers du roi, d'ecclésiastiques et de laïcs. À la fin du mois de juin 1308, le noble majorquin Ramon de Canet, parent de Ramón Sa Guardia, rend visite aux templiers de Miravet avec la permission du roi[165]. Copyright © 1998-2021 Home Solutions • Conditions générales d'utilisation • Design by Home Solutions
Sa mission est de leur expliquer la position de Jacques II et de leur enjoindre de faire de même[159]. Le 22 novembre 1307, devant les aveux des 137 chevaliers, le pape Clément V ordonne aux rois et princes d’Europe d’arrêter les Templiers et de mettre sous séquestre toutes leurs terres et leurs biens, à l'exception des possessions de l'ordre dans la péninsule ibérique (bulle … Certains, connaissant les Templiers depuis plusieurs années, les ont toujours vu célébrer les offices divins convenablement, faire des aumônes de pain, de viande et d'argent et pourvoir aux besoins des hôpitaux. Le 27 mars 1310, trente-six frères prennent le parti de la défense[96]. Le procès de l'ordre du Temple datant de plus de sept cents ans, il est logique qu'un grand nombre d'ouvrages aient abordé ce sujet. Ce fait les force à agir pour conserver un tant soit peu de crédibilité à la procédure en cours et également pour s'opposer contre cette manœuvre d'intimidation[122]. La situation des défenseurs se détériore au fil des mois, atteignant un seuil critique vers fin octobre 1308[166]. Tout d'abord, Raimbaud de Caron, maître de province de Chypre, déclare le matin du 10 novembre 1307[33] qu'il n'a jamais eu connaissance des faits reprochés. Finalement, l'archevêque rend un jugement favorable aux Templiers, ce qui provoque l'ire de Clément V qui l'annule, prétextant que la décision lui revient[178]. L’ordre du Temple est un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres sont appelés les Templiers. Un Pape face au roi de France.Lyon, 15 novembre 1305. Les commissaires chargent Philippe de Voët et Jean de Janville de le ramener. Les trois dernières dépositions sont enregistrées le 26 mai 1311 et les commissaires écrivent à l'évêque de Bayeux pour demander au pape s'ils peuvent clore les auditions[137]. Mais alors que les cardinaux pensaient avoir mis un terme à cette affaire, voilà que tout à coup et inopinément deux d'entre eux, le grand maître et le maître de Normandie se défendirent opiniâtrement contre le cardinal qui avait prononcé le sermon et contre l'archevêque de Sens, revenant sur leur confession et sur tout ce qu'ils avaient avoué. Le 28 novembre 1313, le roi ordonne officiellement le transfert des biens du Temple à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem mais les barons ne sont pas prêts à lâcher prise[217]. »[171]. Chronologie sommaire Ainsi, Jacques de Molay et deux cent cinquante templiers sont remis aux deux envoyés pontificaux[37]. Ce dernier veut déterminer Clément V à juger les Templiers. Il serait le dernier coup, celui à … En outre, nous réservons les personnes et les biens de cet ordre à l'ordonnance et disposition de notre siège apostolique, dont, par la grâce de la faveur divine, nous entendons disposer pour l'honneur de Dieu, l'exaltation de la foi chrétienne et la prospérité de la Terre sainte avant la fin du présent concile ». La commission aura siégé pendant cent soixante-et-un jours, répartis sur deux ans. Finalement, la commission lui accorde un délai jusqu'au vendredi suivant, soit le 28 novembre 1309, déclarant même qu'il pouvait être prolongé[85]. En outre, le pape invite le clergé à donner son avis par écrit[189]. Interrogatoire des Templiers de la sénéchaussée de Carcassonne, novembre 1307; En savoir plus . Le roi y écrit ne pas y avoir cru dans un premier temps, mais que la profusion des témoignages l'obligeait à enquêter : « Une chose amère, une chose lamentable, une chose assurément horrible à penser, terrible à entendre, un crime détestable, un forfait exécrable, un acte abominable, une infamie détestable, une chose tout à fait inhumaine, bien plus, étrangère à toute humanité, a, grâce au rapport de plusieurs personnes dignes de foi, retenti à nos oreilles. De plus, il est également décidé que les Templiers qui se sont rétractés après avoir avoué par peur des tortures sont considérés innocents, ce qui constitue un fait unique dans le procès de l'Ordre[175]. Si jamais ils persistaient à ne pas défendre l'ordre, Renaud de Provins déclare qu'il serait prêt à assumer cette charge[102]. Un de ces templiers, Andrea de Sienne, mentionne avoir entendu que de nombreux Templiers qui ont avoué l'ont fait par peur de la torture[175]. L'inquiétude commence à régner sur le concile, d'autant plus que la mort et les maladies graves frappent de plein fouet parmi les dignitaires de l'Église. Aucune preuve formelle n'est produite pour incriminer des partisans d'Henri II de Chypre, même si cet événement implique son retour au pouvoir en août 1310[184]. Le lendemain, soit le 1er avril 1310, la commission fait amener devant elle Pierre de Bologne, Renaud de Provins, Guillaume de Chambonnet et Bertrand de Sartiges, ainsi que Robert Vigerii représentant des frères servants[101]. Tel que le pape l'a décidé dans sa bulle Ad providam, les biens du Temple sont alloués à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, à l'exception de la péninsule ibérique. Pendant sept années, les Templiers en liberté chercheront à se justifier auprès du pape, le seul à qui ils devaient théoriquement des comptes. Philippe le Bel, le 17 novembre, avait fait parvenir à Clément V les aveux de hauts dignitaires templiers. Durant la première semaine, Guillaume Humbert prend lui-même en charge l'interrogatoire à Paris d'un premier groupe de trente-sept Templiers, dont Geoffroy de Charnay et Jacques de Molay[26]. Dès lors, la terreur règne parmi les templiers, particulièrement ceux qui comparaissent devant la commission car ils craignent de subir le même sort que leurs frères suppliciés[124]. Pendant ce laps de temps, les troupes royales s'emparent du château de Peñíscola ainsi que de la plupart des autres places fortes de la région de Valence[159]. Selon eux, les templiers "crucifiaient de nouveau Notre Seigneur", et le légiste Guillaume de Plaisians affirma en 1308 devant le pape que l'arrestation des "perfides templiers" par le roi de France était "la plus grande victoire remportée par le Christ depuis sa mort sur la Croix" - Julien Théry, « Une hérésie d’État. Read "Philippe le Bel, Clément V, et les Templiers : l'alliance interdite Enquête sur les dessous d'un crime d'Etat" by Edgard Boutaric available from Rakuten Kobo. On peut surtout trouver dans cette affaire la preuve de l'efficacité de la torture sur la résistance morale et physique du commun des mortels[221].
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