présentée. Qu’est-ce qui propulse les fusées dans l’espace ? Les fusées V2 ont été parmi les premières fusées. Kourou, Guyane française, le 15 août 2020 peu après minuit. Les engins propulsés à la poudre, au RP1 ou aux propergols liquides stockables rejettent en effet dans la stratosphère (entre 30 et 50 km) de grandes quantités de carbone suie, mais aussi de l’oxyde d’aluminium. « Nous sommes notamment dans l’obligation de contrôler précisément les rentrées d’étage, de les faire retomber en mer et de veiller à ce qu’ils coulent », détaille Jean-Marc Bahu. « C’est vrai que les boosters à poudre utilisés sur le premier étage d’Ariane 5 ne sont pas terribles pour l’environnement, concède Jean-Marc Bahu, sous-directeur adjoint de la branche Futur et innovation des systèmes de lancements au Cnes. Quels sont ces gaz que les moteurs expulsent ? Ariane 5 a atteint 69 km d’altitude, et donc traversé avec ses boosters allumés une bonne partie de l’atmosphère. » Opérateurs et constructeurs se doivent en effet de respecter à la lettre la loi du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales depuis le sol français (Guyane). Tout dépend du type de carburant. C’est ce kérosène ultraraffiné qui propulse notamment le premier étage des Falcon 9 de Space X, l’étage principal de l’Atlas 5 de la Nasa, ou encore le Soyouz de Roscosmos. Des images satellites publiées par l'ONG WWF montraient de grandes étendues rouges, causées par le carburant, couvrant une rivière locale, l’Ambarnaïa. Les seconds, 918 millions. « Tous les étages sauf le dernier fonctionnaient avec cet ergol toxique, employé aussi pendant un temps sur le dernier étage d’Ariane 5. Ils permettent donc, après un temps certes non négligeable, d'atteindre la même vitesse, et ce avec une consommation de carburant bien moindre. Une décharge de pesticides à l’abandon toute proche semble constituer l’une des principales pistes. Et avec eux, les gaz que ces engins relâchent. » Difficilement imaginable, même en prenant au sérieux les projets d’expansion spatiale les plus fantasques d’Elon Musk, de Richard Branson, de Jeff Bezos et de tous leurs émules réunis. C’était un problème de santé humaine plus que de pollution atmosphérique. Les 114 lancements spatiaux de 2018 ont ainsi émis 225 t de carbone suie, autant que tous les avions réunis qui eux, les rejettent bien plus bas, vers 10 km d’altitude, là où les particules sont davantage lessivées. Une nouvelle classe de carburants Les Européens, au contraire, figurent parmi les plus sérieux. Buscar dentro del documento . Ce qui pose la question ‘De quoi doit-on se passer ?’ L’espace, la chirurgie ou encore le web par exemple sont des outils à haute puissance, mais utiles. » S’il faut s’inquiéter de l’accumulation d’épaves spatiales, c’est plutôt de celles gisant au-dessus de nos têtes. Car ce sont encore des propulseurs à poudre qui équiperont la future fusée européenne, dont le vol inaugural est prévu pour le second semestre 2021. « Le Cnes a tenté d’étudier le problème de l’interaction entre les émissions des boosters d’Ariane 5 et les différentes couches de l’atmosphère avec des laboratoires français. « Dans la stratosphère, ces particules demeurent en suspension plusieurs années, et de ce fait s’accumulent au fil du temps, pointe Martin Ross dans son article. Epsilon, donc. D’autres experts émettent quant à eux l’hypothèse d’une fuite d’heptyle, un carburant de fusée extrêmement toxique provenant peut-être d’une installation militaire. Space X prévoit ainsi d’envoyer dans l’espace douze mille satellites pour les besoins de son réseau internet Starlink. Évitons de reproduire les erreurs commises avec le CO2. Le même genre de spectacle est habituel à Wenchang en Chine, à cap Canaveral en Floride, à Baïkonour au Kazakhstan, lorsque les fusées Longue Marche, Falcon 9 ou Soyouz s’arrachent à la gravité terrestre : mise à feu, décollage et traînée de gaz incandescents sur des dizaines de kilomètres dans l’atmosphère. La société spatiale Blue Origin a annoncé vouloir faire voler sa fusée New Shepard le 20 juillet 2021, avec pour la première fois un équipage humain à bord. Ils contiennent des poudres de perchlorate d’ammonium et d’aluminium. Une combustion qui ne produit que de la vapeur d’eau inoffensive. Il confirme que le sujet est très complexe à simuler, nous a répondu Jean-Marc Bahu à la lecture de l’article de Martin Ross, que nous lui avions soumis. Une équipe de scientifiques britanniques vient de tirer la sonnette d'alarme en affirmant qu'une réglementation internationale et des investissements doivent intervenir de manière urgente pour éviter « Si les émissions de carbone suie et de particules venaient à doubler, ce qui est fort probable vue la tendance actuelle, poursuit Martin Ross, alors le climat pourrait être modifié à l’échelle de la planète entière. ». Jeudi, le gouverneur a déclaré que les échantillons prélevés pour l’instant étaient « négatifs pour l’heptyle », un type parmi d’autres carburants de fusée suspectés. Está en la página 1 de 212. Descargar ahora. A-t-on observé la collision de deux étoiles à bosons . Cliquez ici pour vous connecter et mettre de côté vos articles. Elle illumine la nuit tropicale de son puissant panache jusqu’à ce que, deux minutes plus tard, ses deux propulseurs à poudre se détachent et retombent en mer. C’est que l’industrie spatiale est en plein essor. Les carburants à base d’hydrazine sont tellement cancérogènes que les personnes qui y travaillent doivent s’habiller comme si elles se préparaient elles-mêmes à voyager dans l’espace. Le Cnes envisage pour ses lanceurs futurs d’avoir recours uniquement à la propulsion liquide (hydrogène ou méthane), dont la combustion devait être beaucoup moins polluante. Virgin Galactic et Blue Origin ont déjà vendu des centaines de places sur leurs vaisseaux Spaceship 2 et New Shepard, à 200 000 $ le billet, prix plancher. ». Mais il faut comparer ce chiffre à celui-ci : on estime que chaque année, 10 000 conteneurs pleins, pesant chacun 40 t, finissent au fond de l’eau. Et si les émissions de CO2 dues au secteur spatial sont infimes au regard des autres contributeurs, il n’en va pas de même pour un autre ingrédient retrouvé systématiquement dans les panaches de fusées : les particules fines. Les émissions par touriste sont 100 fois supérieures à la limite fixée par les accords de Paris. A-t-on le droit de peindre sa voiture comme celle de la police ? Sa combustion produit donc des composés relativement polluants. Très toxiques quand ils sont intacts, ces propergols liquides stockables donnent une fois consumés du CO2, de la vapeur d’eau, du monoxyde de carbone, de la suie, des oxydes d’azote. L’étage principal, dit cryotechnique, brûle 173 t d’hydrogène et d’oxygène liquide. « Le discours habituel, c’est que l’océan est immense, et que quelques morceaux de métal n’auront aucun impact négatif, mais ils peuvent constituer une menace pour la biodiversité, argumente Jacky Bonnemain, de l’association Robin des Bois, qui a rédigé en 2011 un rapport sur les risques environnementaux et technologiques associés aux activités spatiales. « Composés de peroxyde d’azote, un agent ultratoxique, ces propergols peuvent être conservés durant des années à température ambiante, mais brûlent spontanément dès que le peroxyde d’azote est mis en contact avec le carburant, par exemple de l’hydrazine, explique Jonathan Mc Dowell, du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, spécialiste de l’histoire des lancements. Il est absolument nécessaire de dédier des ressources à l’étude de ces particules avant que des milliers de fusées ne décollent chaque année et que de nombreux débris de satellites ne fassent leur réentrée dans l’atmosphère chaque jour. pour obtenir. Nos modèles montrent qu’elles y forment une sorte de voile de nature à intercepter le rayonnement solaire, et donc qui tend à refroidir la surface. Cette chambre « se mangerait elle-même » et la fusée s'allégerait un peu plus au fur et à mesure de la montée dans l'atmosphère. », Pour l’heure, ni la Nasa ni aucune autre agence gouvernementale n’a pris contact avec ces sonneurs d’alerte, qui regrettent un manque de financements pour pousser leurs investigations plus avant. Dans la nuit du 26 au 27 juin en France métropolitaine, l’exoplanète WASP-148b passera devant son étoile. Le tourisme spatial, c’est de la haute puissance inutile. Sur une fusée Ariane 5, les boosters qui servent au décollage brûlent 241 t d'un mélange de polybutadène (une sorte de caoutchouc), de perchlorate d'ammonium et d'aluminium. Qui seront moins polluants, ceci dit : « Ariane 6 dispose de quatre boosters équivalents en puissance aux deux d’Ariane 5, explique Jean-Marc Bahu. Tout dépend du type de carburant. L’activité était en relatif déclin, de sorte qu’elle n’a pas vraiment été considérée comme une source potentielle de pollution. Dans ce nouvel écosystème, le nombre de lancements pourrait bientôt être décuplé. Jeudi, le gouverneur a déclaré que les échantillons prélevés pour l’instant étaient «négatifs pour l’heptyle», un type parmi d’autres carburants de fusée suspectés. Comment les astronomes font-ils pour calculer la masse des planètes ? Même constatation en ce qui concerne une hypothèse portant sur la fuite de carburant d’une fusée toxique : les échantillons relevés sont négatifs en terme d’heptyle, un type de carburant parmi d’autres [4]. N° d’ordre : 2161. D’après l’ESA, 5 500 satellites soit en tout 8 800 t naviguent sur l’orbite terrestre. Comment savoir si on a de la peinture au plomb chez soi ? […] La même année, 37 800 000 avions ont décollé », écrit-il. Et beaucoup d'autres avantages avec l'offre numérique. C’est l’autre pollution, plus préoccupante encore, dont le secteur spatial est comptable. Ce panache, le premier étage l’émettra à deux reprises : une fois au décollage, une fois lors de la rentrée dans l’atmosphère. La Metallurgie. Mais cela ne vous aura pas échappé : ces quatre voyageurs sont véhiculés un tantinet plus loin que New York City. Début septembre 2020, le premier étage d’une fusée chinoise Longue Marche 4B, hors de contrôle, est retombé à proximité immédiate d’une école, générant un immense panache rougeâtre suite à l’explosion de son combustible ultratoxique, le fameux propergol liquide stockable. D’un cocktail à l’autre, les saveurs varient légèrement, mais l’ingrédient systématiquement présent, c’est le CO2, ce puissant gaz à effet de serre dont nous avons déjà fortement augmenté le taux dans l’atmosphère. Nous ne l’utilisons plus », indique Jean-Marc Bahu. Un besoin en carburant toujours plus important Un des principaux problèmes est que pour atterrir en douceur, la fusée doit freiner sa descente en utilisant à nouveau ses moteurs. Cours Méthodes thermiques 09.ppt. « Avant que les fusées n’émettent autant que les avions, il faudrait en lancer... 40 300 fois plus qu’actuellement, soit 4 594 200 par an et donc 12 586 par jour. Ils produisent, par kilogramme de carburant, une énergie de propulsion supérieure à celle des moteurs de fusée conventionnels. La pollution au carburant dans l'Arctique russe a été stoppée. Il serait plus sécuritaire et au moins aussi performant que les agents de propulsion actuellement utilisés. ». Une combustion qui ne … digue. Ajouter l'article à votre sélection "À lire plus tard". Stardust 1.0 est devenu le premier lancement commercial d'une fusée alimentée par un carburant bio-dérivé. Son carburant, baptisé Xpulsion, pourrait bientôt alimenter fusées, satellites et autres engins spatiaux. Le véhicule spatial peut alors emporter moins de carburant. Selon le Journal of Spacecraft and Rockets (2018), des chercheurs anglais et ukrainiens ont proposé d'abandonner l'idée d'une chambre solide contenant un carburant liquide au profit d'une chambre solide elle-même constituée de carburant. L'étage principal, dit cryotechnique, brûle 173 t d'hydrogène et d'oxygène liquide. "Un désastre environnemental" a lieu dans la péninsule du Kamtchatka, en Russie. Contribuent-ils au réchauffement climatique ? Ce que confirment Martin Ross et tous les experts que nous avons interviewés. L’un des sièges de la capsule sera occupé par le plus offrant d’une vente aux enchères qui s’est ouverte le 5 mai. Mais ils sont très puissants, et faciles d’utilisation. Les fusées à carburant dits hypergoliques (diméthylhydrazine asymétrique (UDMH) et peroxyde d'azote pour les termes techniques). Sa combustion produit donc des composés relativement polluants. D’après son travail, les premiers ont injecté 22 780 t de CO2 dans l’atmosphère. Envisagé à partir de 2030, ce lanceur européen en cours de conception pourrait être constitué d’un premier étage propulsé au méthane et à l’oxygène liquides. « Leur impact est extrêmement difficile à prédire. Les plans de sauvegarde établis par l’agence spatiale française sur chaque lancement en Guyane rendent également impossible la mise en danger de vie par une retombée d’étage. En fonction de l’altitude exacte à laquelle ces particules sont déposées, elles peuvent aussi avoir l’effet inverse et faire augmenter la température à cause d’effets complexes », souligne-t-il. Parmi les plus gros émetteurs de ces émanations polluantes et/ou à effet de serre : les propulseurs à poudre utilisés jadis sur la navette spatiale, aujourd’hui sur Ariane 5 notamment, et demain pour la fusée américaine SLS. THESE . Mais depuis 2005, la tendance s’inverse, analyse Martin Ross, chercheur à l’Aerospace Corporation, auteur de plusieurs études sur l’impact des panaches de fusées sur l’atmosphère. Simplement car toutes les sociétés du New Space cherchent à faire d’énormes économies. Cette combustion est non polluante, car le produit de cette réaction n'est rien d'autre que de l'eau. Ariane 5 recourt aussi, pour ses étages supérieurs à un mélange d’hydrazine et de tétraoxyde d’azote à la combustion toxique. Un mélange qui, en brûlant, produit un panache de CO2 et de vapeur d’eau. ». Moins encore avec la relève suivante : la fusée Ariane Next. Relativement propre donc. « Même si ces lanceurs émettent un second panache au moment de leur retour, ils sont au global beaucoup moins polluants que les lanceurs jetables, analyse Jonathan Mc Dowell. Un Boeing 747 qui effectue la liaison Paris-New York en relâche quant à lui 350 t. L’empreinte carbone par passager est certes plus lourde d’un facteur 200 pour la fusée de Space X, qui ne peut emporter que quatre astronautes à la fois. « Depuis un pic en 1967 avec 157 tirs par an, le nombre annuel de lancements n’avait fait que baisser jusqu’en 2005, année durant laquelle seules 42 fusées se sont envolées. Ou plutôt utile aux 0,01% les plus riches… ». La fusée Proton ou la capsule Crew Dragon utilisent ce carburant. Comment se passe le retour sur terre des astronautes ? Notamment pour les cétacés et la faune des fonds marins, où ces débris contenant encore du combustible et faits d’alliages spéciaux se délitent progressivement. D’ailleurs au jeu des comparaisons fusées/avions, ces derniers sont loin de sortir vainqueurs. C'est un principe proposé par des chercheurs anglais et ukrainiens : Plutôt qu'une chambre solide contenant un carburant liquide, ils proposent d'utiliser une chambre solide elle-même constituée de carburant. Mais nous pensons qu’il peut aller jusqu’à modifier la circulation des courants, le climat de certaines zones, et détériorer la couche d’ozone », note pour sa part Karen Rosenlof, spécialiste du changement climatique à la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Au cours de la dernière décennie, la fréquence des tirs a augmenté deux fois plus vite que l’aviation, si bien qu’en 2019, une centaine de fusées ont pris le départ. Ce n’est pas pour autant que l’effet contrebalance le réchauffement climatique. Quelques jours plus tard, c’est donc bel et bien la piste “naturelle” qui est mise sur le devant de la scène. Dans les coulisses du lancement d’Ariane 5. Les moteurs de fusées sont-il polluants ? C'est la pire catastrophe écologique dans la région. Plusieurs de ces nouveaux acteurs proposent à quiconque en a les moyens d’assouvir son rêve de devenir astronaute et d’embarquer sur des vols suborbitaux. Les experts sont de plus en plus nombreux à se poser la question. Les carburants utilisés pour propulser les fusées passent notamment sous la loupe des experts. « En 2018, 114 lancements de fusées ont eu lieu. L’essor actuel de l’industrie spatiale amène à s’interroger sur son impact écologique. Voilà qui permet aux chantres du secteur spatial recyclable de faire d’une pierre deux coups : donner une image durable à leur business, tout en réduisant drastiquement les coûts. Au final, la pollution est toutefois très faible, car les effluents sont dispersés sur toute la trajectoire et jusqu’à plus de 150 km d’altitude. Et puisque les émissions de CO2 imputables à l’aviation ne représentent elles-mêmes que 2,4 % des émissions globales de gaz carbonique, « cela signifie que le secteur spatial y contribue à hauteur de seulement 0,000 059% », conclut l’auteur. Saturne V, la plus grosse fusée jamais fabriquée n’utilisait que ce carburant. Car l’immense majorité de la pollution due aux activités spatiales est émise lors de la confection des fusées. Malgré les précautions prises, l’industrie aérospatiale libère chaque année environ 12 000 tonnes d’hydrazine. Corrosion Sèche Nitruration. Même s’ils commencent à faire des efforts, les Chinois, mais aussi les … Le 3ème étage de la fusée est vidangé du carburant restant puis placé sur une orbite sécurisée afin d’éviter toute collision avec un autre objet. En invitant les astronomes amateurs à filmer ce transit, l’Association française d’astronomie (AFA) encadre en 2021 son premier projet de science participative. Désormais, des dizaines de sociétés privées fabriquent leurs propres lanceurs, prêtant main-forte aux agences gouvernementales ou menant leur propre programme spatial. Une vaste nappe de pollution décime tout l'écosystème sur place et s'apprête à rejoindre l'océan. Cr, Pb, Zn, Cu, et Ni dans le bassin versant du Sebou.pdf. Guide de Negociation. On réduit aussi les risques de polluer la surface terrestre et les océans, voire de mettre des vies en danger. lama-tout. « D’accord, c’est négligeable, mais au moins en ce qui concerne le volet tourisme de cette industrie, c’est obscène, rétorque Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, qui cosigne un article d’opinion à ce propos le 24 septembre 2020 sur le site The Conversation. Quelle est la durée « normale » d’un rapport sexuel . Sa combustion produit donc des composés relativement polluants. Mais pas seulement eux…, Émilie Martin, Publié le 12 novembre 2020, Modifié le 12 novembre 2020, études sur l’impact des panaches de fusées sur l’atmosphère, douze mille satellites pour les besoins de son réseau internet Starlink, le bloggeur Tim Dodd l’a démontré par le calcul, un article d’opinion à ce propos le 24 septembre 2020 sur le site, est retombé à proximité immédiate d’une école, la loi du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales, un rapport sur les risques environnementaux et technologiques associés aux activités spatiales, Blue Origin annonce la date de son premier vol habité, avec un riche touriste à bord, L’AFA appelle les astronomes amateurs à observer le transit de l’exoplanète WASP-148b. De sorte que, dans l’ensemble, nous produirons moins de pollution. Les molécules ne contiennent pas beaucoup de carbone donc les émissions de CO2 ne sont pas très élevées. Avec sa fusée ultralourde Starship actuellement en développement, Elon Musk promet d’atteindre la Lune, voire Mars. Ce sont des produits très cancérigènes. Saltar a página . Cette bande de pollution, que l'on pensait limitée à une plage, " ... d'autres experts interrogés par des médias russes avancent l'hypothèse d'une fuite de carburant de fusée toxique. Même s’ils commencent à faire des efforts, les Chinois, mais aussi les Russes, sont les moins regardants en ce qui concerne les retombées d’étage. Avec un peu de carburant et un peu d’oxydant, on a vu une forte réaction », raconte la pdg d’ACSYNAM, une jeune pousse montréalaise fondée en 2016. Les bras cryogéniques s’écartent d’Ariane 5, dont les moteurs s’embrasent en un éclair. Brûlé, ce mélange dégage principalement du gaz carbonique (CO2), de la suie, des particules d’alumine, de l’acide chlorhydrique, et de l’azote. Car Ariane Next pourrait être réutilisable, inaugurant pour Ariane la technologie du recyclage dans laquelle les sociétés privées ont une sérieuse longueur d’avance. Mais pour la moitié des tirs, seuls deux boosters seront utilisés. "carburant" metninin Reverso Context tarafından Fransızca-Türkçe bağlamda çevirisi: assez de carburant » Tout comme les Européens pour Ariane 4, dont l’exploitation s’est arrêtée en 2003. Une fuite de carburant de fusée russe est probablement la cause de la mort d’animaux marins Nouvelles du monde. Elle consomme plus de carburant puisqu’elle en a besoin à l’aller et au retour ; le carburant supplémentaire qu’elle doit transporter augmente le poids de la fusée. « Si on la rapporte à celle de l’aviation, la part des émissions de CO2 liées au secteur spatial est négligeable », assure Jean-Marc Bahu. Et sur son successeur, Spaceship, fonctionnant au méthane et à l’oxygène liquides, c’est l’ensemble du lanceur qui sera réutilisable. Sur une fusée Ariane 5, les boosters qui servent au décollage brûlent 241 t d’un mélange de polybutadène (une sorte de caoutchouc), de perchlorate d’ammonium et d’aluminium. Le 30 mai 2020, après avoir placé avec succès le vaisseau Crew Dragon sur sa trajectoire pour la station spatiale internationale, le premier étage de la fusée Falcon 9 de Space X a atterri sans encombre sur Terre. Soit peu ou prou la même mixture que celle produite par le RP-1, un autre combustible classique en astronautique. Tout dépend du type de carburant. En dépit de nos relances, la Nasa n’a pas répondu à nos questions sur l’impact environnemental de ses engins. Début septembre 2020, le premier étage d’une fusée chinoise Longue Marche 4B, hors de contrôle, est retombé à proximité immédiate d’une école, générant un immense panache rougeâtre suite à l’explosion de son combustible ultratoxique, le fameux propergol liquide stockable. Moscou, 8 oct 2020 (AFP) - La pollution qui a provoqué des morts massives d'animaux et des blessures aux baigneurs au Kamtchatka, dans l'Extrême-Orient russe, forme une nappe compacte de 40 km qui se déplace sur l'eau, ont constaté jeudi des sci Una nappe de pollution de 40 km de long a provoqué des morts massives d'animaux et des blessures aux baigneurs au Kamtchatka, dans l'Extrême-Orient Sur une fusée Ariane 5, les boosters qui servent au décollage brûlent 241 t d’un mélange de polybutadène (une sorte de caoutchouc), de perchlorate d’ammonium et d’aluminium. » « C’est vrai qu’après des décennies de conquête spatiale, plusieurs milliers d’épaves pouvant contenir des résidus de combustible doivent joncher les océans, concède Jean-Marc Bahu. Au fil de leurs collisions et fragmentations, ils ont généré 34 000 objets de plus de 10 cm, 900 000 entre 1 et 10 cm et 128 millions d’une taille comprise entre 1 mm et 1 cm. De premiers tests laissent penser que … Il est nécessaire que notre monde évolue vers moins de puissance et moins d’énergie. Ces moteurs utilisent le dioxygène (O2) liquide comme comburant et le dihydrogène (H2) liquide comme combustible qui sont respectivement stockés à une température de -253°C et -183°C. » Prenez uniquement la fabrication de l’acier, principal matériau dont elles sont constituées : elle compte pour 8 à 10 % de l’ensemble des émissions de CO2. » Dans « lanceurs futurs », comprenez post-Ariane 6. Cette chambre « se mangerait elle-même » et la fusée s'allégerait un peu plus au fur et à mesure de la montée dans l'atmosphère. « Ce n’est pas la première fois, rappelle Jonathan McDowell. Le Comité assure examiner toutes les potentielles sources de cette pollution. « Ce n’est pas la première fois, rappelle Jonathan McDowell. En un peu plus d’une minute, la Falcon 9 par exemple émet 425 t de CO2. L’énorme fusée s’élance fièrement vers l’espace. SETRA_2006_Pollution_chronique_DT4143.pdf. Cette photo publiée par Greenpeace le 5 octobre 2020 montre une importante pollution sur les côtes de la presqu'île russe du Kamtchatka - © Handout Publicité AFP Sur son site Everyday Astronaut, le bloggeur Tim Dodd l’a démontré par le calcul. Un couple de trous noirs aurait fusionné, mais l’origine de l’un d’eux pose problème et laisse penser qu’il pourrait en fait s’agir d’étoiles de la taille d’un atome, faites de particules agglutinées. « L’espace est amené à devenir moins polluant, estime Eric Staller, président de Commercial Spaceflight. C’est ce que les Russes utilisent pour leurs fusées Proton ou les Chinois pour leurs Longue Marche. Et dans ce domaine, quand on réduit les coûts en recyclant [d’un facteur pouvant atteindre 100, dixit Elon Musk, NDLR], alors on réduit son empreinte carbone. La pollution de l’eau dans la péninsule russe du Kamtchatka, qui a provoqué la mort de créatures marines sur les plages, a fait craindre une fuite de carburant de fusée stocké dans les terrains d’essais militaires de la région. Sont-ils polluants ? Dans le genre simples à manier et franchement « pas terribles pour l’environnement », les propergols liquides stockables arrivent aussi en tête.