Le développement du segment sol mission et des chaînes de programmation mission et de traitement d’image implique plusieurs sociétés industrielles, parmi lesquelles Thalès Services, Cap Gemini et CS-SI. Un satellite militaire est un satellite artificiel utilisé dans un objectif militaire. Sur la base de ce rapport, l'Armée de l'Air américaine lance le programme de satellite de reconnaissance WS-17L. Le deuxième projet, plus facilement réalisable à court terme est confié à la CIA. Des agences sont chargées de leur exploitation, notamment la National Geospatial-Intelligence Agency pour l'imagerie. L'URSS et la Russie ont les plus gros constructeurs et utilisateurs de satellites de reconnaissance. En 1999 les États-Unis lancent le programme Future Imagery Architecture (FIA) dont l'objectif est de développer de nouveaux satellites de reconnaissance optique et radar américain qui doivent remplacer à la fois les KH-11 et les Lacros. Tirant les leçons de ce conflit, la Bundeswehr a commandé et déployé entre 2006 et 2008 5 satellites de reconnaissance radar SAR-Lupe fournissant des images caractérisés par une résolution spatiale de 1 mètre. 5 satellites de cette série sont lancés entre 1988 et 2005[8]. Comment faire parler ces "échos radar"? Il s’agit de satellites manœuvrants, basés sur une architecture plateforme en partie héritée de Pléiades et leur conférant une autonomie et une agilité élevées malgré une masse portée à 3,5 tonnes. Les principales puissances spatiales disposent de satellites de reconnaissance qui constituent désormais un composant majeur des forces militaires modernes. Les satellites pourraient être lancés vers 2022[59],[60]. Le satellite Hélios-2A a été lancé en décembre 2004. Les militaires chinois disposent en 2017 de satellites de reconnaissance optique et radar (donc tous temps) avec une fréquence de visite très élevée ainsi que des satellites d'écoute électronique permettant d'intercepter et de localiser les vaisseaux ennemis[41]. Peu d'informations sont disponibles sur les projets visant à remplacer le KH-11 dont les débuts remontent à 1976. Satellite militaire: Reconnaissance optique: 3 500 kg CNES, DGA: Airbus Defence and … Le programme a probablement été annulé pour cause de qualité insuffisante des photographies. Des satellites militaires de reconnaissance optique CSO/MUSIS 9 avril 2018 CSO/MUSIS Les satellites CSO (Composante Spatiale Optique) du programme MUSIS (Multinational Space-based Imaging System) sont des satellites d'observation militaire dédiés à la Défense française et à ses partenaires. Toute opération militaire nécessite une grande coordination, et donc des communications fiables et sécurisées entre les différentes unités, les postes de commandement, etc. Contrairement aux satellites Helios qui utilisaient une plate-forme commune aux satellites civils SPOT, les satellites CSO utilisent une technologie de plate-forme dérivée des Pléiades. Ce satellite à la taille impressionnante (plus de 16 mètres de long pour un diamètre de plus de 3 mètres, masse comprise entre 11 et 13 tonnes) abandonne le corps de l'étage Agena au profit d'une structure qui lui est spécifique. Les États-Unis et l'Union soviétique sont à l'époque plongés dans la guerre froide, une guerre larvée se traduisant par la participation à des conflits dans plusieurs pays tiers et une course aux armements effrénée. Ce dernier est utilisé pour détecter des sites intéressants que le KH-7 est chargé de photographier en détail. Le gouvernement américain décide de suspendre définitivement les vols de reconnaissance au-dessus du territoire soviétique. Le gouvernement américain décide de lancer la construction de deux nouveaux KH-11 (bloc 4) qui seront lancés respectivement en 2011 et 2013. Airbus Defence and Space France est également maître d’œuvre du segment sol utilisateurs, sous responsabilité contractuelle directe de la DGA. Les images effectuées ont une résolution spatiale de 12,9 mètres depuis l'orbite basse. La Chine a développé et lancé une gamme complète de satellites militaires dont l'un des principaux objectifs est de pouvoir repérer et suivre les groupes de porte-avions américains qui tenteraient de soutenir Taiwan en cas de menace militaire venue de la Chine continentale. Serez-vous le/la prochain(e) astronaute français(e) ? Un nouveau système européen MUSIS (Multiuser Satellite Imagery System) avec des capacités optique et radar devrait à terme remplacer tous les satellites actuellement en exploitation : Helios, COSMO-SkyMed, SAR-Lupe, Pléiades. Cette version se caractérise par l'emport de deux caméras qui permettent de réaliser des images tridimensionnelles avec une résolution spatiale de quelques mètres[2]. [57]. La première étape d’un vaste programme de renouvellement de ses moyens spatiaux militaires. Le 17 Mars 2018 à 15h10, la Chine a procédé à son huitième lancement spatial de l'année et a placé en orbite le quatrième satellite militaire optique de la constellation LKW. L'existence de la National Reconnaissance Office est rendue publique en 1992. Engin expérimental dérivé du KH-4, Basse résolution et large couverture (Focale: 76, Mêmes chambres photographiques que les Samos (Focale: 1,67, Programme de courte durée destiné à l'imagerie de sites spécifiques, Éjection du film avec une capsule de rentrée, Éjection du film avec quatre ou cinq capsules de rentrée, Premier satellite espion à imagerie numérique, Version furtive du KH-11, retiré du service, Un seul exemplaire auquel aucune suite n'a été donné, Comportait une version optique abandonnée en cours de conception, Film argentique / retour de la charge utile sur Terre, Film argentique / retour de la charge utile ou, 2 versions; 8 (v1) et 22 (v2) capsules de retour, optique, transmission numérique, télescope de 2 mètres, orbite polaire (EHR 480 km et THR 800 km), Deux satellites prévus en remplacement des Helios . Les États-Unis disposent du réseau de satellites de reconnaissance le plus complet. Chacun des deux pays développe des missiles balistiques et une flotte de bombardiers porteurs de l'arme nucléaire. Premier élément de la composante spatiale optique, le satellite d'observation militaire CSO-1 a été placé sur orbite avec succès. L'énergie est fournie par des batteries. Les satellites d’observation optique Hélios 2A et 2B, mis en orbite en 2004 et en 2009, ont marqué un saut capacitaire important par rapport à leurs prédécesseurs [Hélios 1A et 1B], avec notamment une amélioration notable de la résolution des images prises et une capacité d’observation infrarouge. La relève des satellites d'observation optique français doit être assurée par trois satellites CSO (premier lancement en 2018) qui devraient fournir des images avec une résolution spatiale atteignant 20 cm[53]. Depuis l'éclatement de l'Union soviétique début 1992, le pays peine à assurer une couverture continue. La charge utile de ces satellites permet l’acquisition d’images à très haute résolution dans les domaines visible et infrarouge (de jour et de nuit) et dans une variété de modes de prise de vue permettant de répondre à un large spectre de besoins. Le satellite Gambit circule sur une orbite comprise entre 110 et 280 km et utilise un miroir de 1,2 mètre de diamètre[1]. Contrairement aux satellites SAR-Lupe tous identiques, les satellites SARah sont de deux types ce qui permet d'améliorer la résolution spatiale qui est portée à 35-40 centimètres. La constellation CSO comprendra 3 satellites optiques qui, placés sur des orbites polaires d’altitude différente, répondent à une double mission : une mission dite Reconnaissance remplie depuis l’altitude à 800 km et privilégiant les capacités de couverture, d’acquisition sur théâtre et de revisite ; une mission dite Identification remplie depuis l’altitude à 480 km et permettant d’atteindre le plus haut niveau de résolution, de qualité d’image et de précision d’analyse. Le système CSO s’inscrit dans le cadre du programme multi-capteurs MUSIS, mené par la DGA et destiné à assurer lacontinuité et l’amélioration des services d’imagerie spatiale auxquels la Défense française a actuellement accès. L'Italie dispose d'un droit d'accès aux images produites par cette série en échange de la possibilité pour les militaires français d'accéder aux images radar produites par la série des 4 COSMO-SkyMed lancés par les italiens entre 2004 et 2010. Une consommation importante d'énergie et une résolution faible ont longtemps freiné l'utilisation de ce type de satellite. En 1956, l'avion-espion américain U-2 réalise un premier vol de reconnaissance au-dessus du territoire soviétique. Les trois satellites CSO compléteront puis remplaceront les deux Helios II. La première tentative de lancement du satellite de reconnaissance KH-1, a lieu le 21 janvier 1959. L'Union soviétique et les États-Unis sont les premiers à avoir développé ce type d'engin dans le contexte de la guerre froide. L'Union soviétique et les États-Unis sont les premiers à avoir développé ce type d'engin dans le contexte de la guerre froide. Airbus Defence and Space France est chargé de la conception et de la réalisation des satellites (intégrés sur le site de Toulouse), tandis que Thales Alenia Space France fournit l’instrument optique. Durant la guerre du Kosovo l'Armée allemande s'est heurté aux réticences des États-Unis à partager le renseignement militaire collecté par sa constellation de satellites de reconnaissance. Le KH-11 est un engin spatial de grande taille (de 13 à 20 tonnes selon les versions) qui dispose d'un miroir primaire de 2,4 mètres de diamètre. A compter de 2020, un autre exemplaire (CSO-2) sera lancé. Le satellite militaire d'observation terrestre émirati FalconEye a été placé sur orbite dans la soirée du 1er décembre 2020 par une fusée Soyouz partie du pas de tir de Sinnamary, près de Kourou, en Guyane. Il dispose de 4 capsules de retour qui permettent de remplir successivement plusieurs missions et prolongent sa durée de vie qui au fil des vols passe d'un mois à 9 mois. La même année un U-2 est abattu par un missile SA-2 tiré par la défense anti-aérienne de l'Union soviétique qui capture le pilote Francis Gary Powers. « STM32 in the Sky » : concours de ballons stratosphériques, Concours Français et Sciences 2019 : Retour vers la Lune, Charte Internationale "Espace et Catastrophes Majeures", [REPLAY] Succès du lancement de Soyouz VS25/CSO-2, Observation de la Terre à usage militaire, DGA (Direction Générale de l’Armement), maître d'ouvrage. Avec une résolution spatiale de 60 cm il joue un rôle complémentaire par rapport au KH-4. À ce titre la taille du KH-9 contribue largement à fixer le volume de la soute cargo de la navette spatiale et donc sa conception générale. Le développement de ce satellite de l'Armée de l'Air américaine supervisé par la NRO, a été confié à Boeing et Eastman Kodak (pour la caméra). Leur nombre a longtemps été moins élevé de leur grand rival, l'Union soviétique, du fait notamment de la différence de durée de vie. La consommation d'ergols qu'entrainent de telles manœuvres et la nécessité de compenser la trainée subie dans une atmosphère plus dense entraine une durée de vie parfois très brève de quelques jours pour certains modèles qui impose des renouvellements constants. Celle-ci se détache du satellite, réduit sa vitesse, pénètre dans l'atmosphère puis une fois ralentie déploie son parachute et est récupérée en vol par un avion équipé d'un dispositif de capture. Au début de l'ère spatiale les images sont enregistrées sur des films argentiques qui sont récupérées lorsqu'une capsule détachable ou le satellite revient au sol. Les satellites de ce type collectent généralement des informations sur les installations civiles et militaires d'autres pays au moyen d'un système optique ou radar pour des observations tous temps (à travers les nuages) ou de nuit. Déployé à 700 km d’altitude, il est doté d’une résolution à 0,7 m. Satellite dual (à destination civile et militaire). Le nombre des satellites américains est beaucoup plus réduit mais leur capacité et leur durée de vie a pratiquement toujours été plus élevée. Les principales puissances spatiales disposent de satellites de reconnaissance qui constituent désormais un composant majeur des forces militaires modernes. Les satellites de reconnaissance permettent de cartographier un territoire et surtout d'identifier les installations militaires fixes, les armes et les unités militaires. Cette technique est rapidement abandonnée par les États-Unis pour la transmission des données par voie hertzienne après numérisation des films avant le passage à la prise d'image numérique. Un troisième exemplaire est prévu pour l'Allemagne, 80 centimètres pour 10 x 10 km (spotlight). Le rover Perseverance a produit de l’oxygène sur Mars, [REPLAY] 23/11 - Conférence de presse avec Thomas Pesquet depuis la Station spatiale internationale, Catalogue des capacités de l'industrie spatiale française, Enquête nationale sur la filière aéronautique & spatiale en France. Challenge R&D Lanceurs CNES : c'est parti ! La maîtrise d’ouvrage du programme est assurée par la … Les satellites CSO (Composante Spatiale Optique) du programme MUSIS (Multinational Space-based Imaging System) sont des satellites d’observation militaire dédiés à la Défense française et à … Le projet de Loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit qu’ils seront complétés d’ici à 2030 par un troisième satellite pour répondre aux besoins croissants et spécifiques des plateformes aéronautiques (connectivité, drones...). En 1962 le premier exemplaire de la version KH-4 des Corona est lancée. Le satellite circule sur une orbite plus haute que ses prédécesseurs (périgée de 300 kilomètres) ce qui prolonge sa durée de vie qui atteint la dizaine d'années mais limite la résolution spatiale à une quinzaine de centimètres malgré la taille de son miroir[7]. Les photographies obtenues permettent d'identifier les objets au sol (navire, missile, avion) et d'avoir une première idée de leurs caractéristiques par le biais de leurs dimensions. Les photos prises par les vols suivants des U-2 démontrent que la flotte de bombardiers nucléaires soviétiques est plus réduite que prévu. Les premiers satellites étaient financés et contrôlés par les forces armées des États participant à la course à l'espace, tous mis sur orbite grâce à une technologie militaire : les fusées servant de lanceurs sont en fait des missiles modifiés, dérivés eux-mêmes des fusées allemandes V2de la Seconde Guerre mondiale. Les 11 tirs suivants sont également victimes de défaillances soit durant le lancement, soit en orbite soit durant le retour de la capsule contenant le film photographique. Des satellites militaires de reconnaissance optique CSO/MUSIS 9 avril 2018 CSO/MUSIS Les satellites CSO (Composante Spatiale Optique) du programme MUSIS (Multinational Space-based Imaging System) sont des satellites d’observation militaire dédiés à la Défense française et à ses partenaires. La résolution spatiale théorique est de 2,3 mètres. Pour mieux évaluer cette menace, le gouvernement américaine décide d'accélérer le projet de satellite de reconnaissance WS-117L. Le développement de la composante optique du projet FIA, qui souffre d'un dépassement des couts et des délais, est abandonné. Les caractéristiques de ces satellites, dont le prix unitaire peut dépasser le milliard de dollars, sont couvertes par le secret-défense. L'Union soviétique a ainsi lancé près de 900 satellites de ce type (soit 10 % de l'ensemble des satellites artificiels placés en orbite par les nations spatiales). À l'époque de la conception du satellite, le gouvernement américain a décidé que la Navette spatiale américaine, en cours de développement, serait chargée de placer en orbite l'ensemble des satellites américains en particulier les satellites militaires les seuls justifiant le cout énorme de ce projet. Deux satellites Pléiades à usage mixte civil et militaire sont lancés en 2011 et 2012. Ce 29 décembre 2020, le lanceur Soyouz a parfaitement réussi sa mission depuis le Centre spatial guyanais, mettant en orbite le satellite d'observation militaire français CSO... Les satellites CSO (Composante Spatiale Optique) du programme MUSIS (Multinational Space-based Imaging System) sont des satellites d’observation militaire dédiés à la Défense française et à ses partenaires. La NRO fait développer le satellite de reconnaissance Quill qui expérimente le recours à un radar à synthèse d'ouverture. L'orbite est souvent polaire pour balayer toutes les latitudes. Les satellites doivent être placés en orbite par un lanceur américain Falcon 9 dans le cadre de vols planifiés en 2018 et 2019[58]. Les satellites CSO disposeront d’une capacité inédite de contrôle d’orbite autonome à bord pour les fonctions de maintien à poste. Le Lacros (rebaptisé par la suite Onyx), qui pèse une quinzaine de tonnes, est construit par Martin Marietta. Ce deuxième satellite de la constellation CSO a été lancé le 29 décembre, depuis le centre spatial guyanais. Le système comprend trois satellites identiques , avec un premier lancement en 2018 , répartis sur deux altitudes différentes afin d'obtenir des images de type « très haute résolution » ou « extrêmement haute résolution ». L'Union soviétique a ainsi lancé près de 900 satellites de ce type (soit 10 % de l'ensemble des satellites artificiels placés en orbite par les nations spatiales). Sa caméra de 1,3 mètres de diamètre pourrait atteindre une résolution de 0,1 mètre selon certaines sources. Ingenio (en espagnol ingénu) ou SEOSat/Ingenio (Satélite Español de Observación - Satellite espagnol d'observation) est un satellite d'observation de la Terre espagnol dont le lancement est planifié en 2019. Avec le lancement du premier KH-11 Kennen en 1976, les États-Unis abandonnent le système des capsules de retour. Couple de satellites optiques d'observation, le système Pléiades est capable de fournir des clichés de n’importe quel point du globe en moins de 24h. Sous maîtrise d’ouvrage du CNES par délégation de la DGA, ils doivent succéder au système Hélios 2 et contribuer au renforcement des capacités des forces dans le domaine du renseignement spatial, du soutien et de la conduite des opérations sur les théâtres d’engagement. La résolution qui était d'une dizaine de mètres pour les premiers satellites descend à quelques centimètres pour les satellites les plus performants. Cette technique présente l'avantage d'obtenir des images malgré la présence de couches nuageuses. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le satellite circule sur une orbite relativement élevée (périgée de 430 à 700 km selon les satellites) et a une durée de vie de 9 ans. Il faudra attendre les années 1980 pour que, les progrès techniques dans le domaine de l'électronique aidant, les États-Unis mettent à nouveau en œuvre un radar avec la série des Lacros[5]. Les deux premiers satellites Satellite Data System (SDS) sont lancés la même année et sont depuis régulièrement renouvelés. Fin 2017 le gouvernement allemand décide de doter l'Allemagne de satellites de reconnaissance optique en propre. Les Soviétiques dévoilent l'existence du bombardier soviétique Bison ce qui conduit certains responsables américains à penser que l'URSS dispose d'une avance significative dans le domaine de la frappe nucléaire (bomber gap). Les images peuvent être obtenues de jour comme de nuit et ne dépendent pas de l'absence de couverture nuageuse. Florence Parly, ministre des Armées, se félicite du succès du lancement du satellite d’observation militaire CSO-2 (composante spatiale optique). Ceci explique en grande partie le nombre très élevé de satellites lancés par l'Union soviétique. Le satellite militaire CSO-1 (composante spatiale optique, ndlr) a finalement été mis sur orbite par une fusée Soyouz partie depuis le centre spatial guyanais ce mercredi 19 décembre. Pour accroitre encore la résolution certains d'entre eux emportent suffisamment d'ergols pour abaisser fortement leur orbite au-dessus de zones présentant un intérêt militaire particulier. Son antenne d'une superficie de 0,6 x 4,6 est fixée sur l'un des côtés du corps de l'étage Agena utilisé par les satellites de reconnaissance antérieurs. Le président américain Eisenhower propose en 1955 aux dirigeants soviétiques que le niveau d'armement des deux pays soit contrôlé par des vols de reconnaissance de l'autre partie (projet Open Skies), mais cette proposition est rejetée. Gros plan sur un engin aussi novateur que secret. Les satellites Hélios, dont le premier exemplaire Helios 1A est lancé en 1995, dispose d'une résolution spatiale de 1 mètre. La Russie utilise encore en partie la technique des films argentiques. Alors que l'ère spatiale n'a pas encore débuté, l'organisme de recherche militaire américain Rand Corporation réalise en 1954 une étude démontrant la faisabilité d'un satellite de reconnaissance qui serait équipé d'une caméra de télévision et qui transmettrait par radio les photos réalisées. Ses images sont exploitées par les forces armées françaises mais des partenariats ont également été noués avec l’Espagne et la Belgique. Il s'agit de répondre aux besoins du service de renseignement allemand, le BND (Bundesnachrichtendienst) qui souhaite en finir avec la dépendance vis-à-vis des moyens de reconnaissance des nations alliées (États-Unis, France). Après deux reports successifs sur ces 48 dernières heures, le décollage du 1er décembre est une réussite. La résolution spatiale de 8 mètres est bien inférieure aux photos prises par les U-2 mais ce premier essai fournit à lui tout seul plus de photos que toutes les missions de l'avion de reconnaissance qui l'ont précédé. Pour pouvoir percer la couverture nuageuse ou prendre des images de nuit certains satellites de reconnaissance emportent non pas une caméra mais un radar. Le satellite de reconnaissance militaire CSO-1 a été lancé le 19 décembre 2018 depuis Kourou. En 1971 est lancé le premier exemplaire du satellite de reconnaissance KH-9 Hexagon qui remplace définitivement le KH-4 l'année suivante. La série des KH-1 est rapidement remplacée par le KH-2 puis par le KH-3 qui reçoit le nom de code Corona. Le premier exemplaire de la série des KH-8 Gambit 3 est lancé en 1966. En 1967 le premier exemplaire de la famille KH-7 Gambit est placée en orbite[3]. La mission C'est un échec lié sans doute à la défaillance du lanceur. Ils sont en revanche bien plus lourds, avec une masse de 3 500 kg . Un satellite de reconnaissance, ou satellite espion (en langage populaire), est un satellite artificiel utilisé pour des applications militaires ou de renseignement. Deuxième satellite de nouvelle génération pour le renseignement français. Pour les utilisations militaires, on parle de satellite de reconnaissance (satellite espion). Les satellites de reconnaissance par pays, Développement de satellites de reconnaissance radar, Le satellite de reconnaissance radar Lacros, Satellite Observation - Observing Earth Observation satellites, Blog Satellite Observation - Observing Earth Observation satellites, Membrane Optic Imager Real-Time Exploitation, Defense Advanced Research Projects Agency, Chronologie des satellites de reconnaissance américains, Rapport d'information de l'Assemblée Nationale, Histoire des satellites SIGINT américains en orbite haute, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Satellite_de_reconnaissance&oldid=178046843, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 1 caméra panoramique par satellite (Focale: 0,6, Première série de satellites de reconnaissance américains. Pour que cet envoi ne soit pas conditionné par le survol des stations terrestres, un réseau de satellites assurant le relais entre les KH-11 et le sol est prévu. La maîtrise d’ouvrage des satellites et du segment sol mission a été confiée par la DGA au CNES, par ailleurs co-architecte système et responsable des opérations de lancement, recette en vol et maintien à poste des satellites. Se basant sur la fréquence de lancement des KH-4, la NASA prévoit de nombreux vols dédiés aux satellites de reconnaissance alors que les progrès technologiques vont permettre de prolonger la durée de vie des satellites de reconnaissance et ralentir fortement les lancements. Le programme militaire français Hélios-2, toujours dans le domaine optique (un satellite dérivé de la plate-forme civile Spot) est aujourd’hui en orbite. Sur le plan militaire ce lancement démontre que l'URSS peut construire des missiles balistiques intercontinentaux qui pourraient détruire la défense américaine par une frappe surprise. Les données sont transmises au sol en passant par les satellites relais TDRS de la NASA circulant en orbite géostationnaire. Les engins explorant d'autres corps que la Terre et qui ne restent pas en orbite autour de cette dernière sont désignés sous le terme générique de sonde spatiale, quelle que … Son télescope d'un diamètre de 91 centimètres permet une résolution spatiale de 61 centimètres. Un centre d'interprétation photographique centralisé est créé pour regrouper dans une même entité tous les spécialistes de l'interprétation photographique[1]. En 1990 un satellite est placé en orbite par la navette spatiale américaine dans le cadre de la mission STS-36. Des satellites militaires de reconnaissance optique. Les satellites de télécommunications (SatCom) permettent aux troupes dotées de moyens relativement portables, de communiquer avec n’importe quel point du globe de façon sécurisée. Les premiers satellites militaires sont développés dès le début de l'ère spatiale (1957) par les deux superpuissances militaires de l'époque : L'Union Soviétique et les États-Unis. Un service créé en 2008 puis supprimé en 2009, le National Applications Office devait permettre aux autorités locales d'avoir un accès plus large à ces satellites. Installé à 800 km d’altitude, le satellite CSO-1 a vocation à fournir des renseignements visuels aux opérations militaires. Le nombre des satellites américains est beaucoup plus réduit mais leu… Les observateurs supposent qu'il s'agit de l'unique exemplaire d'une version furtive du KH-11 baptisée Misty et restée sans suite. Le premier satellite de ce programme civilo-militaire a été lancé le 17 décembre 2011, le second l'a été le 2 décembre 2012. Trois autres satellites de la même famille sont lancés entre cette date et 2009. Ces satellites circulent généralement sur une orbite basse pour obtenir la meilleure résolution. En parallèle les militaires se fournissent en partie sur le marché de l'imagerie spatiale civile qui met désormais à disposition des photos ayant une résolution optique de 80 centimètre (Satellite Ikonos de la société Digital Globe). Les satellites sont de conception identique. Le satellite émirien Falcon Eye : un grand contrat d'exportation militaire. En 2013 l'Armée allemande a passé commande d'une constellation baptisée SARah composée de trois satellites d'environ 2 tonnes destinés à remplacer les SAR-Lupe dont la durée de vie opérationnelle théorique s'achève en 2015-2017. Premier satellite utilisant un radar à synthèse d'ouverture. En 2010 le premier satellite radar du programme FIA, baptisé Topaz, est placé en orbite[1]. La dissolution de l'Union soviétique en 1991 met un terme définitif à la guerre froide et entraine une levée partielle du secret entourant le programme des satellites de reconnaissance américains. Le satellite qui pèse environ une tonne est placé en orbite par une fusée Thor tirée depuis la base de lancement de Vandenberg en Californie. En 1961, le National Reconnaissance Office est créé pour développer le programme américain de satellites de reconnaissance en fédérant les travaux des différentes armes (Terre, Air, Mer) et des agences de renseignement (CIA, NSA, DIA). Le CNES et ses partenaires internationaux, Contrat d'objectifs et de performance Etat-CNES, Bilan des émissions de gaz à effet de serre du CNES, CNESMAG 87 - Exploration : changement d'échelle, CNESMAG 86 - Taranis : la face cachée des orages, CNESMAG 85 - Origines de la vie : l'ultime recherche, CNESMAG 84 - Biodiversité : le temps de la résilience, CNESMAG 83 - Agriculture : observer pour optimiser, CNESMAG (hors-série) - Space Climate Observatory (SCO) : la data au service du territoire, CNESMAG 82 - Télécommunications spatiales : bienvenue dans une nouvelle ère, CNESMAG 81 - Le vent et les vagues : un couple énigmatique, A qui appartient l'espace : l'esprit des lois, ActInSpace : créer son entreprise grâce au spatial, La Terre vue de l'espace - 30 ans d'innovation, SpaceGate - L'actualité spatiale propulsée par le CNES. Le contrat de 400 millions € porte sur l'acquisition de 3 satellites baptisés Georg développés par la société OHB System.