Un sondage Ipsos publié dans Le Monde le 24 janvier 2013 indique que 74 % des Français pensent que l'islam est incompatible avec les valeurs de la société française[115]. Selon un sondage Ifop de 2019, 37 % des musulmans « pensent que la laïcité doit s'adapter à la pratique de l'islam » ; le socio-démographe Patrick Simon estime que « si cette demande "d'adaptation de la laïcité" augmente (de 29 à 37 % en 8 ans), c’est aussi que le mot laïcité a pris une toute autre connotation », étant « désormais perçue comme anti-musulmans » et faisant l'objet d'une « politisation » qui « a cristallisé les positions »[95]. Rapport El Karoui : la frontière entre islam et islamisme est plus poreuse qu'on ne le disait, « Poussée radicale dans les mosquées françaises », « Des soldats français musulmans ont refusé de partir en, Inch'Allah : l'islamisation à visage découvert, L’Archipel français : naissance d'une nation multiple et divisée, Rencontre annuelle des musulmans de France, Voile islamique dans les écoles en France, Mouvement des musulmans laïques de France, L’Islam en France sous l’Ancien Régime et la Révolution: attraction et répulsion, Imām-e Â’zām Abû Ḥanīfah Nuʿmān ibn Thābit ibn Zūṭā ibn Marzubān, Abû Muḥammad Ali ibn Ahmad ibn Sa'īd ibn Hazm az-Zahiri al-Andalussi, Jam'iyyat al-Mashari' al-Khayriyya al-Islamiyya, Mouvement afro-américain des droits civiques, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Islam_en_France&oldid=182377856, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En 2019, l'Observatoire de la laïcité estime le nombre de musulmans en France à 4,1 millions (soit environ 6 % de la population totale)[37]. En l'absence de recensements officiels portant sur la religion, il est assez difficile de chiffrer avec précision le nombre de musulmans en France. Soit 15 % de la population française.», Azouz Begag, CIA, [Notice France], mise à jour le 7 septembre 2010, consultée le 14 septembre 2010. Selon le Conseil français … Ils veulent pouvoir faire la part des choses entre les messages négatifs véhiculés sur l'islam dans les sociétés non musulmanes et l'islam tel qu’il est dans le texte[69]. Selon le quotidien local L’Alsace, 2900 musulmans étaient présent s pour leur première prière dans ce lieu qui a nécessité dix ans de travaux et des financements conséquents du Qatar, plus de 2,5 millions d’euros, et 230 000 euros … On peut parler d’une évolution des pratiques religieuses en France avec une fréquentation plus assidue de la mosquée, sans doute avec une recherche d'un rapport collectif à la religion, mais pris isolément cela ne signifie pas que les musulmans sont spécialement plus religieux. En 2015, Michèle Tribalat, dans une nouvelle estimation des populations d'origine étrangère en 2011[55], estime à au moins 4,6 millions le nombre de personnes d'origine maghrébine sur trois générations en 2011 selon la répartition suivante[56] : D'autres estimations fournissent des chiffres plus élevés sans préciser la méthodologie utilisée. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Selon le magazine Le Point (qui publie également le texte), l'acte est d'importance historique, en cela qu'il définit précisément un islam en France républicain, moderne et progressiste. », « le nommer à la tête de cette fondation est une idée pour le moins paternaliste, presque coloniale, « Personne ne songerait à nommer un chrétien à la tête de la fondation pour le judaïsme, « 60 % à 70 % des détenus français sont musulmans », « pensent que la laïcité doit s'adapter à la pratique de l'islam », « si cette demande "d'adaptation de la laïcité" augmente (de 29 à 37 % en 8 ans), c’est aussi que le mot laïcité a pris une toute autre connotation », « désormais perçue comme anti-musulmans », « la proportion des Français de confession musulmane qui se déclarent « pratiquants » est relativement forte (de 1/3 à un peu plus de la moitié des musulmans selon les enquêtes et selon les items précis), bien supérieure aux Français de confession catholique, orthodoxe, juive, protestante luthérienne et réformée, mais en revanche inférieure à celle observée chez les protestants évangéliques », « 72 % des protestants et 60 % des catholiques considérent que la laïcité protège en théorie (selon le droit) les pratiquants des différentes religions [alors que] 45 % des musulmans seulement partageant ce point de vue », « que les imams soient formés en France et pas ailleurs », « Si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir le libre exercice du culte. »[130]. Pour cela, il nous appartient de bâtir un véritable pacte avec l’islam de France, donnant à la fondation une place centrale. Michèle Tribalat estime le nombre de personnes pouvant être musulmanes en 2005 d’après leur filiation (sur trois générations) à environ 4,5 millions. 3 Ainsi, pour les dernières années du XX e siècle, les évaluations situent le nombre des musulmans en France à l’intérieur d’une fourchette de 3,5 à 5 millions de personnes, le chiffre le plus courant étant un peu supérieur à 4 millions : les services du ministère de l’Intérieur et des Cultes en restaient en 2002 à 4,2 millions. Un rapport parlementaire publié en 2014 - qui estime quant à lui que « 60 % de la population carcérale en France, c'est-à-dire 40 000 détenus, peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane » - s'alarme des dangers de radicalisation de plusieurs centaines de détenus[113]. La Fondation des œuvres de l’islam de France (FOIF) est une fondation reconnue d’utilité publique[98] créée le 31 mai 2005 sous l’impulsion du Premier ministre Dominique de Villepin avec une dotation d’un million d’euros issue d'un don de l’industriel et sénateur de l’Essonne Serge Dassault[99]. En 2004 est fait le constat que, sur les quelque 1 200 imams du pays, 75 % sont étrangers et un tiers ne parlent pas français[2]. Dans les pays où l'islam est majoritaire, les mouvements islamistes sont surtout à l'œuvre sur le terrain politique. Les chiites représentent 2 à 3 % des musulmans de France[148]. Dans une vidéo, il lâche donc le chiffre réel du nombre de musulmans en France : 15 à 20 millions.-Ce chiffre contredit celui avancé par le quotidien parisien d'extrême-gauche 'Le Monde' qui avance 2,1 millions. les comportements familiaux ? Selon une enquête Ifop-La Croix de 2008, les musulmans soutiennent majoritairement le Parti socialiste (PS), à 51,8 % contre 26,8 % pour le reste de la population. On connaît plutôt le nombre de fidèles des différentes religions grâce à des sondages d’opinion qui représentent mal les religions … Selon le ministère un tiers de ces 5 à 6 millions se déclarent croyants et pratiquants, soit deux millions, … Selon Olivier Roy, en France, et plus généralement en Europe, la catégorie « musulmans » est une catégorie « néo-ethnique » non associée à la religiosité (on peut donc parler éventuellement de « musulmans athées ») mais à une identité « acquise par la naissance et l'origine ». 46 % des musulmans seraient en revanche « totalement sécularisés »[121]. La plus ancienne mosquée française encore en activité est la mosquée de Tsingoni, à Mayotte dont le mihrab est daté de 1538 (la mosquée elle-même remonterait au moins à 1521)[90]. L'INED et l'Insee estimaient à 8 % les musulmans dans la population française en 2010. S’il offre une voie spirituelle à certains européens, le soufisme sert plus largement de médiateur entre l’islam et l’Occident[150]. La conversion relationnelle est issue d’un ensemble de liens sociaux qui produisent ou même forcent un processus décisionnel de la pratique musulmane. Jérôme Fourquet relève à travers ce sondage, le « point de clivage majeur » que constitue la question de la virginité des femmes avant le mariage, entre la population de culture ou de religion musulmane et le reste de la population française : « alors que cette « règle » est tombée en déshérence complète dans la population générale, elle demeure valide et à respecter pour les deux tiers de la population de confession ou de culture musulmane ». Ils reprochent aussi à l'islam de favoriser le sexisme et l'intolérance religieuse, se posant en chantres de la laïcité face à l'État français qui est accusé de rompre avec ce principe[116]. Ainsi l'islam qui prend racine en France et en Europe n'est pas un islam « civilisationnel » mais se veut « pure religion ». Les Sarrasins s'installent à Fraxinet dans le massif des Maures de 889 à 975. Le nombre de musulmans en France et en Europe : la fabrique des chiffres. Ah ! Selon le Pew Research Center en 2010, 49 pays ont une majorité de population musulmane[1]. Des photos de classes de lycées prises après 1962 montrent parfois une jeune fille portant le voile, sans visiblement que cela pose problème ; ces photos ne permettent cependant pas de savoir si le voile était conservé en salle de classe, ou antisionistes, la différence n'étant pas toujours soulignée, Pew Research Center's Religion & Public Life Project, La transformation a lieu à l'occasion du renouvellement du conseil général en mars 2011 (. Plusieurs sondages montrent, notamment depuis 2010, une forte dégradation de l'image de l'islam en France[79],[80],[81]. Le sondage CSA pour Le Monde des religions, publié en janvier 2007, donnait un chiffre de 4 %[25], soit 2,46 millions de musulmans. Selon Justin Vaïsse, à Paris, les musulmans représentent un tiers des jeunes de moins de 24 ans. L'Insee étudie toutefois l'« état de la pratique religieuse » dans un cadre sociologique . En 1990, le rapport que le colonel Yves Biville, chef du Centre d’études sur la sélection du personnel de l’armée de terre (Cespat) remet à Jean-Pierre Chevènement affirme que les jeunes Français d’origine maghrébine (JFOM), dont la religion n'est alors selon eux pas suffisamment prise en compte, « commettent 3,5 fois plus de désertions, 6 fois plus de refus d’obéissance, 6 fois plus d’outrages à supérieurs et 8 fois plus d’insoumission » par rapport aux autres militaires[160]. Selon eux, un nombre important d’immigrants d’une culture non européenne risque de déstabiliser la culture française ou d'être déstabilisés par elle. « Pour le voile dans la rue, et sur la même période, les personnes opposées passent de 31 % à 63 % »[80]. Recherches associées pour nombre de musulmans en france 2019 Jours ouvrés et fériés sur l'année 2019 en France. L'auteur précise que les personnes de « culture musulmane », c’est-à-dire venant d’une famille musulmane mais se déclarant sans religion ne sont pas comprises dans cette estimation, ce qui explique le décalage avec les chiffres fournis par les estimations habituelles. Les musulmans se sentiraient même selon cette enquête plus proches de l'extrême gauche que de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)[118]. Le point de basculement semble se situer au début des années 2000. Se basant sur le rapport Al Karoui de septembre 2016 et reprenant la définition de Thierry Tuot selon laquelle l'islamisme est « la revendication publique de comportements sociaux présentés comme des exigences divines et faisant irruption dans le champ public et politique », Élisabeth Schemla observe une « glissade de la majorité des musulmans vers l'islamisme »[158]. Le Pew Research Center estimait en 2017 que les musulmans étaient 5,7 millions en 2016 en France, soit 8,8 % de la population. « Parce qu'un quart de la population est lié à l'immigration sur une ou deux générations, dont une moitié environ, soit le huitième de la population, a une origine musulmane (ce qui ne veut pas dire nécessairement une pratique religieuse). Le rejet d'un vote communautaire (à 78 %) est clair, même si les sondés ressentent que les musulmans sont de plus en plus discriminés[144]. Pour cela, il nous appartient de bâtir un véritable pacte avec l’islam de France, donnant à la fondation une place centrale. Deux tiers des Français pensent que les musulmans sont mal intégrés et en donnent pour principale raison « leur refus de s'intégrer à la société »[81],[82]. Le rôle des convertis semble pouvoir devenir un enjeu important dans la configuration de l’islam européen, et cela à plusieurs titres. Lors de l'élection présidentielle de 2017, d'après un sondage Ifop, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête du premier tour dans l'électorat musulman (37 %), devant Emmanuel Macron (24 %), Benoît Hamon (17 %) et François Fillon (10 %)[123]. À la suite de la création de l'islam, en 610 par Mahomet, les habitants des territoires composant la France d'aujourd'hui, ont probablement été informés de cette nouvelle religion qui se rapproche d'elle en conquérant l'Empire byzantin : l'Arabie (623-632), le Machrek avec Jérusalem (634-638), l'Égypte (639-643), le Maghreb dès 647, la Sicile et la Calabre en 652 et enfin Carthage en 698. L’analyse de l’octroi de prénoms musulmans pour les naissances France 2019 révèle : • Un taux national qui atteint les 21,53% • Un taux de croissance qui parait ralentir : une augmentation de 0,46 points au regard de 2017, cette croissance est en moyenne de 0,7 points depuis 2000. Selon leur enquête publiée en 2019, quelque 14 % des personnes déclarant une religion sont musulmanes, et la proportion de catholiques et musulmans est identique chez les 18−29 ans[36]. Il relève en particulier que « c'est parmi les jeunes générations que l'attachement à cette règle est le plus fort »[146]. La consommation de viande halal est très fortement pratiquée et recommandée : 80 % des musulmans pratiquants (et 67 % des non-pratiquants) estiment que cette consommation doit être envisageable dans les cantines scolaires. Publié par Statista Research Department, 18 mai 2020 Cette statistique représente la proportion de Français musulmans consommant de l'alcool ou non en France en 2019, selon la tranche d'âge. La conversion par mariage concerne les hommes avant le mariage qui veulent épouser une musulmane et les femmes avant ou après le mariage avec un musulman. Les personnalités sont également peu fédératrices : Tariq Ramadan (proche de l'UOIF) recueille 37 % de soutien, Dalil Boubakeur (ancien président du CFCM) et Tareq Oubrou (imam de Bordeaux) 16 % chacun. Par principe, la République française s'interdit de poser la question de l’appartenance religieuse dans les recensements légaux, qui sont obligatoires. Coming to Terms: Fundamentalists or Islamists? 46 % sont « sécularisés », totalement laïcs dans leur rapport à la société, même si la religion peut occuper une place importante dans leur vie ; 28 % sont « ultras », vivant en rupture avec les valeurs républicaines. Lors des élections européennes, la liste du parti islamiste Union des démocrates musulmans français (UDMF) obtient 0,13 % des voix, terminant en 19e position sur 34[125]. Le président de la République, François Hollande, a réagi à cette proposition, refusant l'hypothèse d'un financement public des mosquées, déclarant « qu'il n’est pas question de toucher à la loi de 1905, et donc au modèle français de laïcité. Les musulmans non arabes sont souvent Turcs (environ 360 000[76]), Berbères, Iraniens, Kurdes, Maliens, Sénégalais, Indonésiens, Malais, Bosniaques, Albanais, Tchétchènes, Ouzbeks, etc. En 2019, 753 000 bébés sont nés en France, soit 6 000 naissances de moins qu’en 2018 (– 0,7 %) Le nombre de naissances baisse chaque année depuis cinq ans, mais à un rythme qui ralentit au fil des années. Cette identité musulmane, bien que touchant l'Europe, n'en sera pas pour autant pro-européenne[73]. Si l'enquête CEVIPOF de 2005 relève que 39 % des musulmans pratiquants condamnent l'homosexualité (contre 21 % de l'ensemble des Français), une étude IFOP réalisée quatorze ans plus tard, en 2019, indique que 63 % des Français musulmans pensent que l'homosexualité est « une maladie » ou « une perversion sexuelle », soit 49 points de plus que chez les Français catholiques[142],[143]. On peut parler d’une évolution des pratiques religieuses en France avec une fréquentation plus assidue de la mosquée, sans doute avec une recherche d'un rapport collectif à la religion, mais pris isolément cela ne signifie pas que les musulmans sont spécialement plus religieux. Pendant les croisades (1095-1291), des marchands (ou des étudiants) musulmans sont présents à Montpellier au cours du XIIe siècle. nécessaire]. Le nombre de personnes quittant l'islam, sans adopter le catholicisme, n'est pas comptabilisé. Selon le sociologue Farhad Khosrokhavar, l'islam est en 2004 la religion majoritaire en prison, même si aucune statistique officielle n'est disponible sur le sujet[111]. Leur identification avec l'aire d'origine est beaucoup plus forte : ils sont tout d'abord Algériens, Marocains, Tunisiens d'autres s'identifient par leur culture ou leur langue Arabes, Berbères (Kabyles, Chleuhs, Rifains), etc. Cependant, on observe que le taux de fécondité des femmes d'origine maghrébine se rapproche de celui des femmes françaises avec le temps[59]. Seuls deux établissements sont sous contrat avec l'État, c’est-à-dire avec des enseignants payés par l’État : le lycée Averroès de Lille, et le lycée Al-Kindi de Décines, en banlieue lyonnaise. En 2008, The Washington Post indique que « 60 % à 70 % des détenus français sont musulmans »[112]. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Les pays qui comptent le plus de musulmans sont l'Indonésie, qui abrite 12,7 % des musulmans du monde, suivi du Pakistan (11 %), de l'Inde (10,9 %) et du Bangladesh (9,2 %)[2]. Alors que la baisse était de 2,4 % en 2015, elle est passée à 1,9 % en 2016 puis 1,8 % en 2017, 1,4 % en 2018 et enfin 0,7 % en 2019. Cette déclaration fracassante, sur Radio France Maghreb 2, n’émane ni des LR, ni du RN, ni de la « fachosphère », mais de Ahmet Ogras, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), un proche de l’islamiste Erdoğan : “Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. Le financement des mosquées en France provient de l'étranger (pays du Golfe) pour moitié, et de dons (pour 20 %) et de financements publics indirects (baux emphytéotiques, loyers symboliques)[92]. La situation est différente pour les générations ultérieures constituées de musulmans nés en France, et donc souvent ressortissants français par le droit du sol ou le droit du sang. Les médias et les hommes politiques de droite comme de gauche (Le Figaro, Valls, Sarkozy, Le Monde, par exemple) utilisent couramment un chiffre de six à sept millions de musulmans en France. Dans son livre Une révolution sous nos yeux - Comment l'Islam va transformer la France et l'Europe, Christopher Caldwell estime que malgré la grande diversité des identités musulmanes en Europe, « les conditions sont mûres » pour la fusion de ces diverses identités en une « identité unifiée » ; tout comme l'identité hispanique, qui n'était à l'origine aux États-Unis qu'une catégorie de recensement, est devenue une réalité. À l’échelle individuelle ou collective, les soufis se disent apolitiques, et se montrent méfiants à l’égard des idéologies[154]. Il n’est donc pas excessif de considérer que sur 10 personnes qui marchent dans les rues d’une ville française, au moins 3 sont musulmanes. Beaucoup d'entre eux ont demandé la nationalité française à cette époque. Le ministère de l'Intérieur chargé des cultes a indiqué en 2010 qu'il y a entre 5 et 6 millions de musulmans en France, estimation obtenue en comptant cette fois-ci pour musulmanes toutes les personnes venant d'un pays à dominante musulmane. Pendant la Première Guerre mondiale, 132 000 migrants Nord-Africains viennent travailler en France métropolitaine, et d'autres sont enrôlés dans l'armée. D’une part, ils sont des intermédiaires sociaux fondamentaux, car ils produisent une culture islamique européenne. L'Insee étudie toutefois l'« état de la pratique religieuse » dans un cadre sociologique[11]. D’autre part, le converti se repositionne par rapport à son environnement social et il exprime son acte en termes de choix[64]. Il est perçu par certains comme une menace, par d’autres comme un fait qui appelle des réponses politiques. Les femmes, qui selon Claude Lévi-Strauss, constituent le fondement des alliances entre groupes humains sur des bases égalitaires, deviennent alors le moyen d’assurer la prédominance des uns sur les autres. La Septimanie est envahie et occupée pendant quarante ans de 719 à 759. Les chercheurs en sciences sociales considéraient alors l’islam comme un simple fait migratoire, de « transplantation »[77]. Concernant les pratiques religieuses, un tiers des musulmans ne se rend jamais à la mosquée, et un tiers ne le fait qu'aux fêtes religieuses. En effet, selon l'interprétation majoritaire actuelle du Coran, la femme musulmane ne peut s’unir qu’à un musulman, à l'inverse de l’homme musulman, qui a seulement interdiction d’épouser une femme n'appartenant pas aux gens du Livre, ce qui veut dire concrètement qu'il a tout à fait le droit de se marier avec une juive ou une chrétienne. nécessaire]. L'aumônerie musulmane est créée par l'arrêté interministériel du 16 mars 2005, deux ans après la création du Conseil français du culte musulman[163]. De son côté, Yves Lambert (2002) pose à la même date une évaluation de 4 à 5 millions de … Par projection, le même centre de recherche estime qu'en 2050 en France entre 12,7 % et 18 % de la population sera musulmane, ce chiffre variant en fonction de la quantité d'immigration vers la France[6]. Entre le XIIe et XVe siècles, des esclaves musulmans sont importés en Roussillon, Languedoc et Provence. La population maghrébine en France, majoritairement plus pauvre, a un taux de fécondité plus élevé que le reste de la population française, respectivement 3,3 et 2 enfants par femme[58]. Parallèlement, des musulmans français peuvent avoir des origines non arabes. Une des clés de la réticence à l’égard de l’Islam, selon Philippe d'Iribarne, serait son refus de pratiquer « l’échange des femmes ». Cette dernière se perçoit sous deux formes : la conversion appelée aussi réislamisation[66] ou musulman « reborn »[67] et la conversion par mariage[68]. Dix ans plus tard, le manque d'imams formés en France amène toujours les communautés, soit à laisser œuvrer des bénévoles, soit à faire appel à des imams issus des pays maghrébins ou de Turquie[100]. L'occupation de Narbonne par les troupes musulmanes prend fin en 759 avec l'expédition de Pépin Le Bref. United Nations High Commissioner for Refugees, statsghana.gov.gh/gsspublications.php?category=OTc2NDgyNTUzLjkzMDU=/webstats/p9r0796n5o, Including citizens of the Russian Federation, as well as immigrants and migrants who live in Russia, Pew-Templeton Global Religious Futures Project, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, Pew Research Center – Global Religious Landscape 2010 – religious composition by country, State Committee of the Republic of Uzbekitan: Demographic situation in Uzbekistan (March 2020), https://stat.gov.pl/files/gfx/portalinformacyjny/pl/defaultaktualnosci/5515/1/19/1/maly_rocznik_statystyczny_polski_2018.pdf, "200000"0+muslims#v=onepage&q=romania%20"200000"0%20muslims&f=false lire en ligne, Inter Censal Demography Survey 2017 Report, Indice de la facilité de faire des affaires, Liste des pays par diversification économique, Dépendances et territoires à souveraineté spéciale, Liste des destinations touristiques les plus attractives, Liste des villes par nombre annuel de visiteurs étrangers, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nombre_de_musulmans_par_pays&oldid=181433824, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.