», « Je ne suis pas une intellectuelle, je suis une artiste. Christine Angot, plus sereine quand elle raconte sa mère Ses livres-chocs, ses réactions épidermiques, ses amours tumultueuses avec un rappeur, un banquier, un journaliste, cette façon si … Je parle de mon histoire avec Doc Gynéco. Le roman évoque des épisodes précis, parfois violents ou terribles, de la vie intime du couple inspiré par Elise Bidoit et Charly Clovis. Elle déclare : « Je ne suis pas autant intimidée par Duras ou Proust que par Céline. Publié le 13 oct. 2015 à 1:01 Mis à jour le 6 août 2019 à 0:00. Par la suite, la réception de ses textes se fait toujours dans une profonde dichotomie, entre critiques élogieuses et critiques négatives. : la passion vouée à l’homme qui aura finalement anéanti tous les repères qu’elle s’était construits. Saisi les services sociaux, la justice ? Controversée, se révélant parfois pythique[103] voire radicale, Christine Angot défraya alors la chronique littéraire. Christine Angot est propulsée sur le devant de la scène littéraire en 1999 avec la publication de L'Inceste qui défraie la chronique littéraire et qui se vendra à près de 50 000 exemplaires[10]. À partir de la même année, elle fait partie du jury du prix Saint-Germain[17] qu'elle préside en 2012. Il apparaît en creux, même si, bien entendu, il joue un rôle décisif dans la relation entre la mère et la fille. L'auteur refuse pourtant cette étiquette : « Le terme [autofiction] ressemble trop à “autobiographie”. En mars 2017, elle intervient dans L'Émission politique sur France 2 qui reçoit François Fillon (voir infra). Christine Angot déclare ne rien « raconter », au sens purement narratif du terme, mais simplement « dire »[95], et concevoir la littérature comme une « aventure, d'autant plus que c'est une aventure, dit-elle, qui concerne la personne qui écrit l'écriture mais aussi ceux qui sont en mesure de recevoir ou de ne pas recevoir l'écriture »[94]. Avec elle, la phrase, rien ne peut l'arrêter »[100] et Mathieu Lindon qu'elle soutiendra lors de la polémique suscitée par la publication de son roman Le Procès de Jean-Marie Le Pen. En mars 2019, elle porte plainte en raison d'inscriptions injurieuses et menaçantes qui sont découvertes à proximité d'un lieu où elle doit se produire en conférence, et qui font explicitement référence à la consonance juive du nom de famille de sa mère, ainsi qu'à la couleur de peau de son ancien compagnon, Doc Gynéco[89]. Et admis. Elle est critiquée pour la violence de ses interventions politiques et médiatiques[52]. Pourquoi Rachel n'a-t-elle rien dit ? Par ailleurs, il y est écrit que la fille aînée du personnage calqué sur Elise Bidoit, née d’un premier mariage, a été agressée sexuellement par son père, ce qui n’est selon la plaignante jamais arrivé. La sortie d'un "Amour Impossible" est prévue pour l'automne 2018, Virginie Effira dans le rôle de Rachel, la mère de Christine Angot et Niels Schneider dans celui de son père. Christine Angot n'hésite pas à dénoncer la perversion de Gabriel Matzneff, qui, par ailleurs à l'époque, ne cachait pas son attirance sexuelle pour les moins de 16 ans. " Christine Angot quitte la maison Gallimard à la suite d'un rapport de lecture qui lui est défavorable : « Ils refusent mon quatrième roman, Interview. ». Quant à Léonore, toujours, le texte évoque Sexus d'Henry Miller et L'Usage de la vie mentionne quant à lui des liens avec C'était tout une vie de François Bon[100]. » Les Inrockuptibles soutiennent également Christine Angot en affirmant qu'elle a remporté son débat[61]. Le 20 décembre suivant, le CSA a finalement rendu sa décision avec une mise en demeure de France Télévisions[70],[71]. Dans L'Inceste, Christine Angot note : « Toujours m'appuyer sur des choses annexes, faire des rapprochements, depuis que j'écris, il y a toujours eu d'autres voix, d'autres textes, d'autres choses, un autre angle sous lequel j'essaie de me montrer »[102]. L'assistante sociale de «la Caisse» (la mère de Christine Angot travaillait à la Sécurité sociale) «connaissait des cas où l'homme ne voulait pas de la femme mais voulait l'enfant. Le climat des affaires s’améliore-t-il en France et à l’étranger ?Vous pouvez compter sur nos 200 journalistes pour répondre à ces questions et sur les analyses de nos meilleures signatures et de contributeurs de renom pour éclairer vos réflexions. Rachel Schwartz, sa mère, est née à Châteauroux en 31, elle y rencontre Pierre Angot en 58, venu travailler comme traducteur à la base américaine de la Martinerie. L'œuvre littéraire de cette figure emblématique de l'autofiction – un terme que toutefois elle rejette –, ainsi que ses nombreux articles et ses interventions médiatiques suscitent la controverse. Après le baccalauréat, elle entame des études d'anglais et de droit. Cette jeune femme d'origine juive est jeune, belle et intelligente. Ce roman et les deux suivants, Not to be et Léonore, toujours connaissent une faible résonance médiatique et se vendent peu[8]. Le titre de romancière lui est contesté par de nombreuses personnalités[108],[109]. « Je est un autre c’était l’interdit de l’inceste, de ça j’étais certaine. L'autofiction est portée par l'usage du “je”. Elle le qualifie de « tout à fait insupportable » et de « livre inutile ». Recrutée pour remplacer Vanessa Burggraf, elle se produit de septembre 2017 à juin 2019 comme chroniqueuse, aux côtés de Yann Moix (2017-2018) puis de Charles Consigny (2018-2019), dans l'émission de Laurent Ruquier On n'est pas couché, diffusée par France 2. Le procès de Christine Angot comme si vous étiez le juge, Christine Angot et Lionel Duroy attaqués en justice par des proches, Condamnation de Christine Angot pour atteinte à la vie privée, https://m.closermag.fr/people/harcelement-de-rue-christine-angot-depose-plainte-737568, Sabine Prokhoris : « Contre Christine Angot, un pas supplémentaire dans la haine a été franchi. Christine Angot entreprend ici de mettre à nu une relation des plus complexes, entre amour inconditionnel pour la mère et ressentiment, dépeignant sans concession une guerre sociale amoureuse et le parcours de cette femme, détruite par ce péché originel? Christine Angot s'efforce aussi de sonder le rapport de la société à la parole de l'écrivain sur la place publique, parole qu'elle qualifie de « performative » dans les premières pages de Quitter la ville : « La vie des écrivains, c'est plus important en tout cas que les livres. Lors de la publication de son roman Les Désaxés, la revue Lire se demande : « Faut-il lire Angot ? Car il y a quelque chose dont Christine Angot parle à peine, sauf qu'elle dit qu'en fin de compte on n'est pas sûr que c'est un faux prince qui l'a réveillée trop tôt, on ne sait pas qui, c'est peut-être…d'avoir compris le projet de sa mère…que sa fille était peut-être une arme pour atteindre le … Christine Angot, de père inconnu, de mère mieux connue le 22 août 2015 Pas facile de séparer les livres du bruit qu’ils font. ». Christine Angot comparaît le 25 mars 2013 pour atteinte à la vie privée[83],[84],[85]. On sait que c'en est un », « un auteur important qui a ouvert des portes », « Je me rends compte que la poésie, c'est bien. Elle obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) de droit international public, puis se spécialise en droit européen au Collège d'Europe, à Bruges, qu'elle quitte en milieu d'année et dont elle n'est pas diplômée[3]. ». Elle va trop vite, trop fort, trop loin, elle bouscule les formes, les cadres, les codes, elle en demande trop au lecteur. Et avec ceux de Christine Angot plus encore qu’avec les autres. Un essoufflement qui serait dû d'après François Jost, professeur en science de l'information et de la communication, à une perte de légitimité des chroniqueurs dans des échanges où la forme a pris le pas sur le fond. [...] J'ai pas de convictions ! En 2011, lors de la publication du roman Les Petits, Élise Bidoit accuse à nouveau Christine Angot d'atteinte à sa vie privée et familiale[82] et décide d'attaquer l'auteur en justice. Christine Angot est écrivain. L'écrivaine Christine Angot sera la rédactrice en chef du « Libé des écrivains » à retrouver demain en kiosques. Ce sont des gens agréables. secrétaire d'État chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes, exagéré les conditions de vie sur les navires négriers, Officier de l'ordre des Arts et des Lettres, école supérieure des beaux-arts de Marseille, « Angot et Kureishi prix France Culture », « Le prix de Flore va à Christine Angot », Article sur les agents et transferts littéraires, « Le prix Saint-Germain : rendez-vous le 17 janvier 2012 », « Christine Angot récompensée contre son gré par le prix Sade », Christine Angot et le prix Sade : les raisons d'un refus, Festival Mediapart: Christine Angot à la Colline, Une semaine de vacances avec Christine Angot, Le Théâtre Sorano confié à Christine Angot. L'Inceste se vendra à près de 50 000 exemplaires. En août 2017, elle porte plainte après une altercation avec un homme qui l'a traitée à plusieurs reprises de « pourriture » et lui a demandé de partir alors qu'elle discutait dans une rue du Marais avec une amie fondatrice d'une librairie chic[88]. En outre, le texte est largement composé de citations d'article de presse, de chroniques et critiques littéraires. Elle vient d'avoir quarante ans, elle écrit depuis quinze ans et, en huit livres, elle a enjambé la niaiserie fin de siècle. Parce qu'elle ne risque pas de plaire. Rejet « social, pensé, voulu. John Faerber, « Le bruissement d'elles ou Le questionnement identitaires dans l'œuvre de Christine Angot », Francesca Forcolin, « Christine Angot : le désir d'indigner le lecteur », revue. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sa mère, Rachel (Virginie Efira), modeste dactylo à la Sécu, a 26 ans quand elle rencontre son père, Philippe (Niels Schneider), traducteur à la base aérienne. Accueil Culture De la mère de Merah à Christine Angot : la grande vérité des visages. Duras, ce qui est bien, c'est qu'elle ne s'emmerde pas. Anne-Marie Picard, « L'intime livré au danger : la solution onirique de Christine Angot », Anne-Marie Picard, « La Singlerie de l’écrivain, au-delà du leurre de l’identité : Christine Angot » dans, Anne-Marie Picard, "'La littérature, un lieu qui n'existe pas et où on ne parle pas' (Christine Angot).". Brèves remarques sur l'écrivain et son image en l'an 2000 ». Le 27 mai 2013, elle est condamnée, conjointement avec son éditeur, à verser 40 000 euros de dommages et intérêts à Élise Bidoit[86]. Née Christine Pierrette Marie-Clotilde Schwartz, Christine Angot passe son enfance à Châteauroux, avec sa mère Rachel Schwartz, d'origine juive[1], et sa grand-mère. Elle n'est pas humaniste, elle a fait exploser le réalisme, la pseudo-littérature consensuelle, provocante ou faussement étrange, pour poser la seule question, la plus dérangeante : quel est le rapport d'un écrivain à la réalité ? Née Christine Pierrette Marie-Clotilde Schwartz, Christine Angot passe son enfance à Châteauroux, avec sa mère Rachel Schwartz, d'origine juive , et sa grand-mère. Dès lors, pendant six ans (elle est mariée, mère d'une fille et réside à Nice), ses manuscrits lui sont retournés par les maisons d'édition à qui elle propose ses textes[3]. Elle prend alors le nom d'Angot. L'émission est-elle en crise ? On entend le mensonge et on entend la vérité, on entend le dedans et on entend le dehors, on est en soi et hors de soi [...]. Elle vous donne les clés pour décrypter l’actualité et anticiper les conséquences de la crise actuelle sur les entreprises et les marchés. Chez elle, les phrases ne se détruisent pas les unes les autres comme chez moi. Léonore, toujours [son précédent roman], les avait choqués. Face à l'ancienne porte-parole de Europe Écologie Les Verts Sandrine Rousseau, qui présentait le livre où elle a raconté son combat pour faire reconnaître l'agression sexuelle qu'elle a subie de la part de Denis Baupin, elle s'emporte jusqu'à faire pleurer l'invitée[65],[66]. C'est un acte quand on parle. Depuis 2007, l'agent littéraire Andrew Wylie travaille pour elle[29]. Non sans perversité, Pierre propose à Rachel de s'installer à Paris, où elle serait sa maîtresse, ce qu'elle refuse. Je croyais qu'il y avait trop de « regardez, je fais de la belle littérature », « Ce que j'aime bien chez elle c'est qu'elle ne s'embarque pas dans des contradictions. Au contraire, dans Le Monde, Josyane Savigneau écrit : « Christine Angot va gagner. Découvrez tout l'univers Christine Angot à la fnac. En 2015, elle préfère quitter le plateau de Laurent Ruquier plutôt que de faire face à Michel Houellebecq dont elle avait critiqué le dernier roman en ces termes : « Soumission est un roman, un simple roman, mais c'est un roman qui salit celui qui le lit. Un moment privilégié à la Fondation Ricard où émergent non seulement une relation mère-fille unique et universelle à la fois mais aussi un riche échange entre artistes. A d'autres occasions, il se défausse lâchement. Dans une lettre ouverte, elle affirme que celui-ci dans les situations exceptionnelles, a « toujours été à la hauteur »[51]. La même année, le Théâtre Sorano lui est confié et propose, durant une semaine, des rencontres, des lectures et des projections avec, notamment, Laure Adler, Jacques-Alain Miller, Camille Laurens, Rachid O. et Typhaine Samoyault[24]. Procès : Christine Angot a-t-elle dépassé les limites de l'autofiction ? C'est une famille cultivée. Je croyais qu'il y avait trop de « regardez, je fais de la belle littérature » alors que le roman peut traîner partout et peut flirter avec le vulgaire. Elle change une nouvelle fois d'éditeur et signe un contrat avec Le Seuil en 2008. [revistas.ua.pt/index.php/Carnets/article/download/1079/1009 Article en ligne]. Plus on m'attaque, plus je suis en forme ! Si, aujourd'hui, Christine Angot paraît plus apaisée, elle reste en colère quand elle dénonce « la vaste entreprise de rejet » dont sa mère a été la victime. Son œuvre se caractérise par le déploiement d'un discours qui met à l'épreuve les rapports entre la vérité et la fiction dans le roman autobiographique : « La vérité, fût-elle littéraire, est un engagement, à condition que plane, au-dessus de chaque affirmation, l'ombre du doute. Jeannette Den Toonder, « L'autoreprésentation dans une époque massmédiatisée : le cas Angot ». ». La période est caractérisée par des audiences de moins en moins importantes. Toute cette histoire, c'est ça et jusqu'à la fin. Au début des années 1950, elle tombe amoureuse de Pierre Angot, bel homme, cultivé, brillant, sûr de sa supériorité intellectuelle. »[106]. Plus de 900 signalements de téléspectateurs au CSA sont effectués dans la soirée[78]. Christine ANGOT a braconné sauvagement dans l’intimité de la vie privée de cette femme et de ses enfants mineurs qu’elle accueille un week-end sur deux chez elle. Le roman, je le répète, n'est pas du témoignage. François Jost souligne également l'« impopularité de Christine Angot » causée par son « incapacité à dialoguer », une attitude qu'il qualifie de « consternante », voire de « dramatique »[48]. Michel Crépu parle d'un « effondrement littéraire[110] » tandis que Jean-Claude Raspiengeas commente l'œuvre comme étant d'une « bêtise abyssale[110] ». Son quatrième manuscrit, Interview, est refusé par son éditeur. Ces propos jugés naïfs et insultants, parce qu'ils supposent que la création artistique ne serait qu'un substitut à une frustration sociale, suscitent l'indignation et la consternation dans de nombreux médias, et donnent à nouveau lieu à une pétition demandant des excuses de la présidente de France Télévisions ou une sanction à l'encontre de l'écrivaine[72],[73]. D'autres voix se font entendre pour au contraire soutenir l'écrivaine, comme Jean-Michel Aphatie : « Sur le plateau de France 2, l'écrivaine était parfaitement dans son rôle et, avec elle, nous avons assisté à un grand moment de télévision. Ce n'est pas un tract mais un graffiti : Merde à celui qui le lira »[54],[55],[56]. Arnaud Genon, « Christine Angot : l'écriture ou la vie ». Cette intervention est vivement déplorée et critiquée pour son égocentrisme et sa banalité[90],[91]. » J'ai pris peur alors : « Ne me redis pas ça, je suis capable de tout laisser pour écrire. Il se manifeste par un cadeau ou une lettre, plus rarement par une visite impromptue. Je repars à la recherche [d'un éditeur]. Nous avons pris un hôtel au Touquet. Pierre, érudit, issu d’une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la Sécurité sociale. ». Et son père a beaucoup insisté. Je n'acceptais pas la réalité de ce week-end gâché. La littérature n'a pas d'autre but[96]. Le 26 mars 2017, Angot réagit à la polémique dans un entretien accordé au journal Libération[63]. Elle n'était pas venue pour débattre avec François Fillon mais pour lui lire un message à la suite des différentes affaires qui le touchent. Les rapports avec son père seront très éprouvants pour elle, car, comme elle l'a confié au Monde, entre treize et seize ans, celui-ci la violera à plusieurs reprises, lui laissant de graves traumatismes. En 2017, Christine Angot se voit invitée par le musée national Eugène-Delacroix à Paris pour un accrochage « carte blanche » intitulé « Regards sur les collections », à la faveur duquel elle rédige divers cartels et met les œuvres en perspective avec sa vie et ses points de vue. J’ai d’ailleurs eu du mal à pouvoir dire la vérité sur lui. Invitée de l'émission On n'est pas couché, elle s'emporte contre Eric Zemmour puis contre Natacha Polony. Christine Angot avoue aussi s'être servie des Cahiers de Vaslav Nijinski et du Livre noir élaboré par Ilya Ehrenbourg et Vassili Grossman (destiné à recueillir des témoignages et documents sur la Shoah), afin de rédiger son ouvrage Les Autres. Je me souviens que nous avions acheté une tablette de chocolat. Avec elle, la phrase, rien ne peut l'arrêter », « Toujours m'appuyer sur des choses annexes, faire des rapprochements, depuis que j'écris, il y a toujours eu d'autres voix, d'autres textes, d'autres choses, un autre angle sous lequel j'essaie de me montrer », « a épuisé son sujet dès les vingt premières lignes [et que] les pages, répétitives, se suivent alors sans le moindre rythme, à peine heurtées par quelques clichés sur le monde du cinéma et de nombreuses marques d'élégance (« vie de merde », « grosse vache », « pisse-copie », etc.) »[64]. Elle évoque aussi son admiration pour Samuel Beckett : « Lui, on ne peut pas se demander si c'est un écrivain ou non. Jacques Pierre Amette, « Christine Angot : bluff médiatique ou chef-d'œuvre ? ». « toutes les lignes de force de l'œuvre en gestation sont ici déjà repérables : agitation, déni du réel, livres qui tiendraient aisément sur quelques centimètres carrés promis aux bennes de recyclage », « Christine Angot va gagner. Très mélomanes, comme tous les Allemands d'un certain niveau. Rachel et Pierre vivent une merveilleuse histoire d'amour sur laquelle plane une ombre : il lui annonce d'emblée qu'il ne l'épousera jamais; elle n'est pas de son milieu et il tient à sa liberté, ce qui ne l'empêche pas de vouloir faire un enfant. Bon. En outre, Interview contient une citation voilée du chanteur Dominique A. L'exercice de l'emprunt et de la réécriture est par ailleurs abordé frontalement dans Léonore, toujours où l'auteur propose au lecteur un poème qu'elle aurait rédigé pour sa fille avant d'avouer, quelques pages plus tard, l'avoir simplement recopié à partir d'un recueil. Au-delà des lectures organisées dans les librairies, Christine Angot se produit régulièrement sur des scènes théâtrales, comme en 2000, au Théâtre national de la Colline, où elle propose une lecture de Quitter la ville[21] – théâtre dans lequel, en 2008, elle ouvre le festival Mediapart avec une lecture de son roman Le Marché des amants[22]. Elle déclare s'être intéressée tardivement au genre poétique, notamment au travers d'Henri Michaux : « Je me rends compte que la poésie, c'est bien. 25 octobre 2017 2 minutes de lecture. C'est pourquoi ce qu'il dit de la société est politique[94]. Christine Angot collabore régulièrement au journal Libération au sein duquel elle tient, en alternance avec d'autres écrivains, la chronique « Écritures »[37].