En janvier 2019, la Fondation Bertha, basée à Genève, a octroyé une bourse à Radi. Stitou et Alaoui sont en liberté provisoire en attendant la première audience au tribunal pour cette affaire, prévue le 24 septembre. Communiqué De Presse - Human Rights Watch réaffirme sa volonté de poursuivre, sur le terrain, son suivi du respect des droits humains au Maroc. Les accusations de viol et d’attentat à la pudeur contre Radi, elles, sont fondées sur une plainte déposée le 23 juillet par une femme travaillant pour le même site d’information que lui. Dans son Rapport mondial 2011, Human Rights Watch salue les avancées du Maroc en matière de liberté individuelle mais pointe du doigt ses manquements en matières de droits de l'Homme. « Les autorités devraient abandonner toutes les accusations infondées contre lui, le libérer en attente de son procès, et garantir des procédures équitables et transparentes, pour lui et toutes les parties présentes au tribunal. Ces sites ont divulgué des détails sur l’« agent secret étranger » en question, et ont accusé sans équivoque Omar Radi d’être un « espion ». Dans un dossier distinct, Radi comparaîtra devant un juge le 24 septembre pour répondre des accusations d’« ivresse publique manifeste », de violences et d’insultes, pour lesquelles il risque jusqu’à six mois de prison. Il a produit un certificat médical, signé par un psychiatre le 28 juillet, attestant que la santé mentale d’Omar nécessitait un arrêt de travail de 30 jours avec effet immédiat. Le procureur a recommandé d’inculper Radi en vertu de l’article 206 du code pénal, qui punit l’« atteinte à la sûreté intérieure de l’État [en recevant] d'une organisation étrangère […] des dons [pour] rémunérer au Maroc une activité ou une propagande de nature [...] à ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple marocain ». Ces SMS ne contenaient apparemment rien d’autre que des dispositions pour organiser des rencontres entre les deux hommes. Les autorités marocaines ont farouchement nié l’accusation, bien qu’un tribunal ait approuvé, fin 2017, la mise sur écoute du téléphone de Radi. Même si de telles informations s’avèrent peu flatteuses pour les détenteurs du pouvoir, ou si leur destinataire les utilise pour les critiquer, cela ne justifie pas de criminaliser le fait de les recueillir, ou de les partager. Des infractions aussi vagues sont une porte ouverte à l’interprétation arbitraire des juges, à tel point que personne ne peut prédire raisonnablement quels actes seront considérés comme des crimes, a déclaré Human Rights Watch. Pour ce travail, Radi a reçu environ 1 500 USD. Il ne s’agissait de rien de plus que rigoler un coup. Selon un article publié le 15 juillet par le site d’information Le Desk, pour lequel travaille Radi, une société britannique de consulting économique avait engagé Radi en juillet 2018 en tant que consultant local en évaluation de risques. Des lois qui prévoient des sanctions pénales pour avoir «porté atteinte» à la monarchie, à l’islam ou à «l’intégrité territoriale» (dans le cadre de la revendication de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental) restreignent les libertés d’expression et d’association. Pour l'édition 2017 de son rapport mondial, publié aujourd'hui, Human Rights Watch (HRW) a pris le pouls des droits humains dans 90 pays durant l'année 2016. Cette fondation offre des « fellowships » rémunérés à des journalistes et activistes qui œuvrent en faveur de changements économiques et sociaux. Le lendemain de sa publication, en fin de semaine dernière, un communiqué de la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) a dénoncé une sous-estimation délibérée des réalisations du Maroc en la matière. Chouf TV a été mentionné comme faisant partie des « médias de diffamation », un groupe de sites web réputés liés aux services de sécurité. Large, un brin ironique. « Où est la justice » pour les femmes transgenres marocaines ? Le 23 juillet, une femme travaillant comme agent commercial pour Le Desk, le site d’information qui emploie Radi, a porté plainte contre lui pour viol et attentat à la pudeur avec violences. Un de ces articles, qui divulguait les détails de l’enquête policière sur Radi, a été brièvement accessible en ligne avant d’être supprimé. Ils ont avancé que la détention provisoire devait rester exceptionnelle, conformément à la loi, et que ce type d’exception ne pouvait s’appliquer à Radi, qui fait l’objet d’une interdiction de quitter le territoire et s’est engagé à participer pleinement au processus judiciaire. Ce n’est pas la première fois que les autorités ont Radi dans leur collimateur. Le 16 juillet, un collectif de 110 journalistes marocains a condamné ces sites pour les « diffamations, insultes et calomnies » dont ils bombardent tout opposant sur lequel les autorités ouvrent une enquête. En mai 2020, le rédacteur en chef du journal, Souleiman Raissouni, a été emprisonné, accusé d’avoir agressé sexuellement un homme. Human Rights Watch : Maroc/Sahara Occidental La situation des droits humains au Maroc présente un bilan décidément mitigé, puisque l’adoption, en 2011, d’une nouvelle constitution comprenant des dispositions très favorables aux droits humains ne s’est pas traduite par une amélioration des pratiques. Radi et Stitou sont inculpés d’ivresse publique, de violences, d’insultes et d’avoir filmé une personne sans son autorisation. Radi a déclaré à Human Rights Watch que les policiers avaient confisqué son smartphone lors de son interpellation et qu’un agent lui avait dit qu’ils avaient consulté son contenu, y compris ses conversations sur la messagerie cryptée Signal. « Les accusations d’espionnage, ainsi qu’une cascade d’autres charges, semblent concoctées pour faire tomber Omar Radi. Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue, 34th Floor | New York, NY 10118-3299 USA | t 1.212.290.4700 Human Rights Watch is a 501(C)(3) nonprofit registered in … Le juge d'instruction avait fourni une motivation vague et insuffisante à son incarcération -- ce qui est contraire au droit international. Les accusations d’« espionnage » se fondent sur son travail journalistique, ainsi que des recherches qu’il a effectuées à la demande de clients basés à l’étranger. Au Sahara occidental, les autorités ont systématiquement empêché les rassemblements en faveur de l'autodétermination. Dans un post Facebook daté du 25 août, la femme qui accuse Radi de viol a réagi à la tribune de Bernani dans le Washington Post. L’objectif de cette bourse était que Radi conduise des recherches sur l’impact social des expropriations de terrains pour cause d’utilité publique au Maroc. L’évasion fiscale est passible d’amendes au Maroc, quoique les récidivistes encourent de courtes peines de prison. C’est un rapport très contesté que celui produit par l’ONG internationale Human Rights Watch (HRW) sur le respect des droits de l’Homme au Maroc. Les autorités marocaines déplorent la publication par l'organisation Human Rights Watch (HRW) d'un document dans lequel elle évoque une affaire qui est Avant de l’arrêter, les policiers ont également interrogé Radi sur des virements bancaires et des transferts d’espèces qu’il avait reçus de l’extérieur du Maroc en rémunération de divers travaux, dont des articles en freelance pour des médias étrangers. Arrêtée le 31 aout en compagnie de son fiancé, de son gynécologue et de deux assistants de ce dernier, elle n’est plus ressortie de prison Fournir des informations à des gouvernements ou entités étrangers peut constituer un délit pénal reconnu, en fonction de la nature des informations, de leur destinataire et de l’intention du fournisseur. Elle avait été poursuivie pour avoir clamé que le procès-verbal de ses déclarations à la police avait été falsifié pour lui faire dire, à tort, qu’elle accusait Bouachrine d’agression sexuelle. Deux mois plus tôt, un membre dirigeant du mouvement islamiste d’opposition Justice et Bienfaisance (Al Adl wa’l Ihsan), El-Mostafa Erriq, ainsi qu’une femme au domicile de laquelle il se trouvait, ont été arrêtés et détenus pendant trois jours. Les tâches effectuées par Radi pour ces sociétés, ainsi que ses contacts avec l’ambassade des Pays-Bas, constituent le fondement de l’accusation d’« atteinte à la sûreté extérieure » en vertu de l’article 191 du code pénal. Le dossier d’accusation contre Radi se fonde apparemment sur des échanges de SMS avec un diplomate étranger, des contrats qu’il a signés avec des sociétés de consulting étrangères pour effectuer des recherches au Maroc, ainsi que des recherches journalistiques sur l’impact social des expropriations de terres collectives, pour lesquelles il avait obtenu une bourse. Emprisonnement abusif, accusations fragiles et soupçons de manipulation politique. Maroc : Des attaques en ligne ciblent les hommes présumés homosexuels, Sous-catégories Moyen-Orient/Afrique du Nord. La nouvelle loi a été adoptée par la Chambre des représentants le 26 juillet 2016, elle entrera en vigueur un an après sa publication dans la gazette officielle. D’après l’article du Desk, le contact de Radi pour ce travail dans la société britannique était un officier à la retraite du Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni, dont le nom avait été cité dans une liste d’agents allégués du MI6, le service de renseignements extérieurs du pays. Comme Mansouri, Erriq a affirmé que la police l’avait piégé et fabriqué les preuves d’adultère, notamment en le déshabillant de force avant de le photographier sur le lieu de son arrestation. Les sociétés de consulting économique britanniques. »  La personne en question s’est exprimée anonymement, par crainte de représailles de ces sites web et de la police, qui selon lui travaillent main dans la main. Tous ont nié les accusations. Arrêtée le 31 aout en compagnie de son fiancé, de son gynécologue et de deux assistants de ce dernier, elle n’est plus ressortie de prison À partir du 26 juin 2020, la police judiciaire, la gendarmerie et des procureurs ont convoqué Radi pour douze séances d’interrogatoire de six à neuf heures chacune pour répondre de multiples accusations, y compris avoir prétendument fourni des « services d’espionnage » à des gouvernements, entreprises et organisations étrangers. Elle assure que son cas est différent de celui de Bernani, et qu’elle est, quant-à-elle, une victime de violences sexuelles qui a porté plainte de son propre chef. Human Rights Watch s’en est procuré une version PDF. donne pour mission de défendre les droits de l'homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme1. C’est apparemment sur cela qu’ils se fondent pour accuser Radi de violer l’article 191 du code pénal, qui punit de cinq ans de prison l’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État [en entretenant] avec des agents étrangers des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation diplomatique du Maroc ». Libérez Omar Radi et garantissez un procès équitable, Sahara occidental : Harcèlement d’une activiste indépendantiste, Sahara occidental : Le Maroc réprime des indépendantistes, Maroc : Des “lignes rouges” relatives à la liberté d’expression, Maroc : Pas d’excuses pour la violence conjugale, Maroc : Insuffisance des soins palliatifs, Maroc : Un journaliste critique poursuivi pour espionnage, Maroc/Sahara occidental : Une vidéo expose des violences policières, Maroc : Des verdicts entachés par des soupçons de torture, Maroc : Le roi ignore des preuves de violences policières, Maroc : La plus haute cour examine une affaire de premier plan relative au Sahara occidental, Le Maroc et l’Algérie s’accordent au moins sur une chose : museler les journalistes. Human Rights Watch est l'ONG la plus puissante de la planète. Le dossier d’accusation, et le rapport de police sur lequel il se fonde, ne semblent pourtant contenir aucune preuve sur la nature des éléments fournis par Radi à l’une ou l’autre société et constituant le crime d’espionnage, ni sur le fait qu’il les aurait fournis en sachant que cela porterait atteinte à la sûreté de l’État. Human Right Watch defends the rights of people in 90 countries worldwide, spotlighting abuses and bringing perpetrators to justice. C’est le même juge d’instruction qui examinera toutes ces accusations. Cette femme, Radi, et un troisième employé du Desk, le journaliste Imad Stitou, avaient été invités à y passer la nuit, chacun devant dormir sur un canapé distinct dans un grand salon du rez-de-chaussée. Cela étant dit, il y a au Maroc des précédents de journalistes indépendants, activistes et politiciens arrêtés, jugés ou emprisonnés suite à des accusations douteuses de délits sexuels. Radi et son accusatrice s’accordent sur le fait qu’ils ont eu une relation sexuelle dans ce salon vers 2 heures du matin, le 13 juillet. Radi a nié toutes les accusations portées contre lui, y compris une accusation de viol découlant d’une relation qu’il qualifie de consensuelle. Au même titre que Radi, elle a droit à une procédure judiciaire équitable. L’incident allégué a eu lieu dans une maison appartenant au directeur du Desk, parfois utilisée comme lieu de travail par l’équipe. Mais dans le principe, le fait de recueillir des informations qui ne sont pas classées secrètes sur des situations sociales, des actions du gouvernement ou des activités commerciales, et de les transmettre à d’autres parties, via n’importe quel canal, est protégé par le droit internationalement reconnu à rechercher, recevoir et répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, d’après le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Maroc en 1979. A au moins une occasion, Chouf TV a fait allusion, sans se tromper, à la date d’arrestation future d’un journaliste qui était toujours en liberté. Maroc: Propositions capitales sur les libertés individuelles. Aucun acte de violence n’a eu lieu, ont déclaré les témoins, ajoutant qu’une fourgonnette de police, apparemment garée dans une rue adjacente, était apparue moins d'une minute après le début de la dispute. HRW joue son role hypocrite ici: d'un coté il appelle a l'independance de la justice vis a vis de l'Etat et de l'autre demande a l'Etat de faire liberer ce kelb. Human Rights Watch s’est entretenu avec Radi avant qu’il ne soit arrêté, ainsi qu’avec son père, ses deux avocats, trois de ses collègues, quatre témoins de deux incidents au sujet desquels il est poursuivi, et plusieurs membres de son comité de soutien. Une nouvelle période de tension et de méfiance réciproque s'annonce entre l"ong américaine "Himan Rights Watch" et le Maroc suite à la publication du derni Dans ce qui constitue une procédure inhabituelle, le tribunal a réuni en un seul dossier les accusations de viol et d’atteintes à la sûreté intérieure et extérieure de l’État. Human Rights Watch a également consulté des articles de médias en ligne réputés proches des services de sécurité, dont certains semblaient exposer le dossier présenté au juge d’instruction. « Quand tu vois ton nom et tes informations personnelles exposés sur ces sites, tu y réfléchis à deux fois avant de prendre publiquement position à nouveau. Dans une vidéo de l’incident, on entend Alaoui hurler des insultes à Radi, le traitant de « voleur » et d’« ivrogne ». De plus, des accusations telles que l’« atteinte à la situation diplomatique [d’une nation] » et l’« ébranlement de la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions » sont trop floues et risquent de pénaliser des activités légitimes, comme la libre expression. Revue de presse @helenef24 @humanite_fr @Mediapart pic.twitter.com/rQr8tTzuTQ, Au #Maroc, le journaliste Omar Radi cible d’une offensive en règle de la justice. Les trois hommes avaient alors échangé des invectives tout en se filmant mutuellement avec leurs téléphones portables. Ils sont apparemment parvenus à la même conclusion en ce qui concerne des services de consulting sur le secteur agricole marocain, fournis par Radi à une autre société britannique, pour lesquels il a été payé environ 450 USD. Human rights watch Le Maroc doit immédiatement mettre un terme aux interdictions des déplacements à l’étranger visant certains militants sahraouis, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Droite sur le banc des accusés du tribunal de première instance de Rabat, au Maroc, ce lundi 16 septembre 2019, Hajar Raissouni ne se laisse pas abattre par la situation. Il n’y a apparemment aucun élément prouvant qu’il ait fourni des informations secrètes à quiconque. Alors que ses communications étaient sous surveillance, Radi a échangé des SMS avec un diplomate travaillant à l’ambassade des Pays-Bas à Rabat. ». Radi, qui est détenu à la prison d’Oukacha à Casablanca depuis son arrestation le 29 juillet, comparaîtra devant un juge d’instruction le 22 septembre, sous les accusations d’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État [en entretenant avec des agents étrangers] des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation diplomatique du Maroc », d’« atteinte à la sûreté intérieure de l’État [en recevant une rémunération étrangère] pour [...] ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple marocain », d’« attentat à la pudeur avec violences », de viol, d’infraction au code général des impôts marocain et d’évasion fiscale. Son accusatrice, qui s’est exprimée publiquement, a le droit d’être entendue et respectée. Des lois récentes sur les travailleurs domestiques et la violence à l'égard des femmes avalisent de nouveaux droits et offrent des garanties, dont l’application sera cruciale dans des cas concrets. D’autres journalistes d’Akhbar Al Yaoum ont été emprisonnés suite à des accusations d’agression sexuelle. En l’absence de justification conséquente de son placement en détention provisoire, Radi devrait être immédiatement libéré en attendant son procès, a déclaré Human Rights Watch. Depuis août 2009, le gouvernement a rétabli ces mesures arbitraires et répressives qu’il utilisait souvent il y a plus de dix ans, mais dont la fréquence avait diminué ces dernières années. Droite sur le banc des accusés du tribunal de première instance de Rabat, au Maroc, ce lundi 16 septembre 2019, Hajar Raissouni ne se laisse pas abattre par la situation. Accusations d’ivresse publique, de violences et d’insultes. Lors d’un colloque organisé à Rabat en 2017 par plusieurs organisations de défense des droits humains, et dont les conclusions ont été publiées dans un livre en 2019, plusieurs journalistes et professeurs d’université ont dénoncé les campagnes de calomnies des « médias de diffamation » à l’encontre des dissidents marocains. « Le Maroc a un long passif en termes de poursuites pénales contre des opposants pacifiques, mais l’accumulation des charges contre Omar Radi bat tous les records », a conclu Eric Goldstein. Dans son rapport annuel, l’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, a accusé le Maroc de l’usage « excessif et féroce de la force et des procès non équitables ». Le 2 juillet, un communiqué lu par le porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse tenue après une réunion gouvernementale, a annoncé que Radi était « soumis à une enquête judiciaire pour atteinte présumée à la sécurité de l'Etat, en raison de ses liens avec un officier de liaison d'un pays étranger ». Radi et Stitou, détenus toute la nuit, ont été libérés le lendemain après-midi. Un procureur a divulgué publiquement des détails extrêmement personnels sur sa vie sexuelle et reproductive, obtenus par un examen gynécologique de Raissouni réalisé sans son accord, alors qu’elle était en détention. En octobre 2019, le directeur de la publication d’Akhbar Al Yaoum, Taoufik Bouachrine, a été condamné à 15 ans de prison pour agression sexuelle à l’encontre de plusieurs femmes. Radi a déclaré qu’à l’époque, il ignorait tout d’une quelconque affiliation aux services secrets de son interlocuteur au sein de la société britannique de consulting économique, et a nié avoir fourni à cette personne, ou à cette société, tout service autre que des recherches standard sur des entreprises privées. (Washington) – Les autorités marocaines ont emprisonné un activiste et journaliste indépendant, Omar Radi, pour espionnage et d’autres accusations qui semblent pauvrement étayées, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. En septembre 2019, un tribunal de Rabat a condamné une journaliste, Hajar Raissouni, à un an de prison pour avortement et relations sexuelles hors mariage. Human Rights Watch et Amnesty accusent le Maroc - Découvrez gratuitement tous les articles, les vidéos et les infographies sur liberte-algerie.com Cette affaire découle d’une altercation qui a opposé, le 5 juillet à la sortie d’un pub à Casablanca, Radi, Stitou et Karim Alaoui, un caméraman de Chouf TV, un site d’information marocain réputé lié aux services de sécurité. Le verdict d’appel est attendu le 23 septembre. Le Maroc fustige à nouveau Human Rights Watch. La police l’a arrêté le lendemain. Ils divulguent par exemple des documents bancaires ou fonciers, des captures d’écran de messages électroniques privés, des allégations sur des relations sexuelles (ou des menaces à peine voilées de les exposer), l’identité de colocataires et des détails biographiques remontant parfois jusqu’à l’enfance, sans oublier des informations sur les parents des personnes ciblées. Dans le passé récent, le Maroc a fait emprisonner d’autres journalistes connus en vertu d’accusations sans lien avec leur travail, de même que plusieurs commentateurs sur Internet, activistes et artistes, condamnés pour des délits d’expression sur les médias sociaux. Dans des articles d’investigation et autres écrits, plusieurs journalistes ont identifié les médias en question comme étant « proches du Palais » ou ayant des liens étroits avec les services de police et de renseignements du Maroc. Human Rights Watch a estimé, ce lundi, que les soupçons d’espionnage pour lesquels Omar Radi est poursuivi «se fondent sur son travail journalistique, ainsi que des recherches qu’il a effectuées Human Rights Watch a appelé le Maroc et le Polisario à adopter des mesures spécifiques pour améliorer la situation des droits humains dans les territoires qui se trouvent, de facto, sous leur contrôle. La demande de liberté provisoire de #FreeOmarRadi vient d'être rejetée en appel. Au Maroc, si le tableau s'est éclairci par certains endroits, reste que d'autres zones se sont assombries. Bien que les représentants de Human Rights Watch aient pu opérer de manière relativement libre au Maroc et au Sahara occidental, les autorités ont … Interrogé par la police, Radi a insisté sur le fait que ses échanges avec le diplomate étaient des conversations de routine sur l’évolution des événements au Maroc, en particulier dans le Rif. Dans une investigation détaillée exposant la « stratégie sexuelle » des autorités pour cibler les opposants marocains, l’activiste de la liberté de la presse en exil Hicham Mansouri écrivait : « [L]es services secrets exercent une emprise de plus en plus forte sur la vie politique, en manipulant des médias spécialisés dans le mensonge et la diffamation. Chouf TV, Barlamane et Le360 font partie de ce qu’un collectif de 110 journalistes marocains a qualifié le 16 juillet de « médias de diffamation », un groupe de sites web « qui ont pour ligne éditoriale d’attaquer des voix qui dérangent certains proches du pouvoir ». En mai 2015, un tribunal de Rabat avait condamné Hicham Mansouri, un activiste de la liberté de la presse, ainsi que sa co-accusée, à dix mois de prison pour adultère. @hrw_fr parle d''instrumentalisation sans précédent du système judiciaire par les autorités' liée au travail du journaliste sur la corruption.
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