C’est apparemment sur cela qu’ils se fondent pour accuser Radi de violer l’article 191 du code pénal, qui punit de cinq ans de prison l’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État [en entretenant] avec des agents étrangers des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation diplomatique du Maroc ». Raissouni, son fiancé et le médecin ont été libérés le 16 octobre après avoir bénéficié d’une grâce royale. Driss Radi, le père d’Omar, a déclaré à Human Rights Watch que les interrogatoires policiers intensifs et … Radi a nié toutes les accusations portées contre lui, y compris une accusation de viol découlant d’une relation qu’il qualifie de consensuelle. Certains de ces procès ont été largement dénoncés comme politiques, et dénués de garanties d’équité pour toutes les parties. Les tâches effectuées par Radi pour ces sociétés, ainsi que ses contacts avec l’ambassade des Pays-Bas, constituent le fondement de l’accusation d’« atteinte à la sûreté extérieure » en vertu de l’article 191 du code pénal. Ils risquent jusqu’à six mois de prison s’ils sont reconnus coupables. L’ONG Human Rights Watch dénonce des « poursuites apparemment truquées » contre le journaliste, accusé notamment d’atteinte à la sûreté de l’Etat et d’agression sexuelle. Human Rights Watch a également consulté des articles de médias en ligne réputés proches des services de sécurité, dont certains semblaient exposer le dossier présenté au juge d’instruction. A au moins une occasion, Chouf TV a fait allusion, sans se tromper, à la date d’arrestation future d’un journaliste qui était toujours en liberté. Dans une note d’information publiée ce mercredi, l’ONG américaine Human Rights Watch a estimé que le Maroc «devrait immédiatement libérer les personnes détenues pour avoir 2 octobre 2020 - 06h00 - Maroc - Par: I.L Le gouvernement s’insurge contre les allégations de “Human Rights Watch” (HRW). « Désormais, les poursuites apparemment truquées contre des journalistes critiques figurent en bonne place dans le manuel des autorités marocaines pour étouffer toute contestation », a déclaré Eric Goldstein, directeur par intérim de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. Pour ce travail, Radi a reçu environ 1 500 USD. Le dossier d’accusation, et le rapport de police sur lequel il se fonde, ne semblent pourtant contenir aucune preuve sur la nature des éléments fournis par Radi à l’une ou l’autre société et constituant le crime d’espionnage, ni sur le fait qu’il les aurait fournis en sachant que cela porterait atteinte à la sûreté de l’État. « Quand tu vois ton nom et tes informations personnelles exposés sur ces sites, tu y réfléchis à deux fois avant de prendre publiquement position à nouveau. Le juge a rejeté la demande de liberté provisoire de Radi le 3 septembre. Même si de telles informations s’avèrent peu flatteuses pour les détenteurs du pouvoir, ou si leur destinataire les utilise pour les critiquer, cela ne justifie pas de criminaliser le fait de les recueillir, ou de les partager. L ’ONG Human Rights Watch (HRW), a publié son dernier rapport le 12 janvier sur la situation des droits humains dans le monde. Deux témoins de l’incident ont déclaré à Human Rights Watch qu’Alaoui avait attendu à l’extérieur du pub pendant des heures, tandis que Radi était à l’intérieur, puis avait commencé à le filmer à l’instant où il était sorti, vers 23 heures. Large, un brin ironique. Dans un dossier distinct, Radi comparaîtra devant un juge le 24 septembre pour répondre des accusations d’« ivresse publique manifeste », de violences et d’insultes, pour lesquelles il risque jusqu’à six mois de prison. Fournir des informations à des gouvernements ou entités étrangers peut constituer un délit pénal reconnu, en fonction de la nature des informations, de leur destinataire et de l’intention du fournisseur. Fin 2017, alors que des manifestations socio-économiques massives et quasi-totalement pacifiques secouaient le Rif, dans le nord du Maroc, Radi s’est rendu fréquemment dans cette région pour préparer un documentaire sur le mouvement de protestation, connu sous le nom de « Hirak ». Le Maroc fustige à nouveau Human Rights Watch. Elle avait été poursuivie pour avoir clamé que le procès-verbal de ses déclarations à la police avait été falsifié pour lui faire dire, à tort, qu’elle accusait Bouachrine d’agression sexuelle. Mansouri, Al Miraat et Aït Aïcha ont fui le Maroc après ce qu’ils ont qualifié de campagne de harcèlement étatique contre eux. Elles-mêmes peuvent se retrouver poursuivies pour relations sexuelles hors mariage si on ne croit pas leurs allégations de viol, et le taux de condamnation des agresseurs est faible. Human Rights Watch : Réagissant aux mouvements pro-démocratie du Printemps arabe et à des manifestations en faveur de réformes au Maroc, le roi Mohammed VI a proposé en juin des amendements constitutionnels contenant d'importantes garanties en matière de droits humains, mais peu de limites véritables à ses propres pouvoirs en tant que souverain. En revanche, alors que Radi déclare que la relation était consensuelle, la femme assure qu’elle a été agressée. Human Rights Watch est l'ONG la plus puissante de la planète. Le 16 juillet, un collectif de 110 journalistes marocains a condamné ces sites pour les « diffamations, insultes et calomnies » dont ils bombardent tout opposant sur lequel les autorités ouvrent une enquête. Alors que des Marocains exerçaient leur droit à manifester dans les rues, la… Human Rights Watch appelle le Maroc à libérer les détenus d’opinion. Deux mois plus tôt, un membre dirigeant du mouvement islamiste d’opposition Justice et Bienfaisance (Al Adl wa’l Ihsan), El-Mostafa Erriq, ainsi qu’une femme au domicile de laquelle il se trouvait, ont été arrêtés et détenus pendant trois jours. Les activités de Radi, estime le procureur, permettent également de le poursuivre en vertu de l’article 206 pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État [en recevant] d’une personne ou d’une organisation étrangère [une rémunération pour] une activité ou une propagande de nature à ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple marocain ». La bourse faisait partie d’un programme appelé Bertha Challenge, qui soutient les « fellows » de Bertha pour qu’ils répondent à la question suivante : « Comment la collusion entre propriété, profit et politique contribue-t-elle aux injustices foncières et de logement, et que peut-on faire pour y remédier ?
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