Le Guide de la Révolution (en persan, Rahbar-e enqelāb), parfois dénommé Guide suprême, est le plus haut responsable politique et religieux en Iran, et donc, de fait, le chef de l’État de la République islamique. L'ayatollah Ali Khamenei, est le Guide suprême iranien depuis 1989. Depuis la révolution islamique d'Iran, deux guides se sont succédé : Rouhollah Khomeini en 1979 jusqu'à 1989 puis vint le tour d' Ali Khamenei qui occupe cette … En définitive, l’Iran ne sera jamais officiellement colonisé. Ses ministres ne peuvent plus se rendre dans leurs ministères et les militaires refusent de prendre parti. Force paramilitaire aux allures de police politique, les Gardiens de la Révolution vont prendre une nouvelle dimension à la suite de l'invasion du sud de l'Iran, en septembre 1980, par l'Irak de Saddam Hussein. Chapour Bakhtiar fuit à son tour et, le 11 février, Khomeyni prend la tête d'un Conseil de la révolution. Exclusivement issu des rangs du clergé chiite, au nom du principe du "velayat-e faqih", qui confère aux religieux la primauté sur le pouvoir politique, le Guide suprême doit être "juste, vertueux, au fait de l’époque, courageux, gestionnaire et habile". Comprenant que la révolution est inexorable, le général Huyser quitte l'Iran en demandant à l'armée de tenir ses casernes. Ce que lui reprochent les étudiants islamistes, qui envahissent deux jours plus tard l'ambassade américaine. Il durera huit ans, sans désigner de vainqueur, mais les gardiens y gagnent une place de héros de la nation et de pilier du régime. Quatre jours plus tard, il nomme un Premier ministre, Mehdi Bazargan, alors que Chapour Bakhtiar demeure en poste. L'ayatollah Ali Khamenei, est le Guide suprême iranien depuis 1989. Le 16 janvier 1979, le chah quitte enfin l’Iran. Si Hassan Rohani tire sa légitimité de l'élection présidentielle au suffrage universel, il a face à lui l'homme qui représente la religion toute puissante, » Pour y parvenir, les Gardiens seront bientôt assistés par une milice jeune et nombreuse que Khomeyni crée en cette fin d'année : les Bassidjis. L'actuel système judiciaire de l'Iran fut mis en place par Ali Akbar Davar et ses contemporains, durant les années 1920, puis à nouveau modifié pendant la deuxième époque Pahlavi.. Après le renversement de la dynastie Pahlavi et la révolution iranienne de 1979, le système juridique a été grandement modifié. 1989 Fin de la guerre et mort de Khomeini. On voit que le président iranien n'est pas tout seul. La purge y sera limitée. Certains sont fidèles au chah, d'autres au pays, et l'on compte aussi des partisans de Khomeyni, qui arrive à Téhéran en sauveur le 1er février, acclamé par la foule. Les deux hommes se retrouvent chacun à la tête d'un gouvernement dans une totale confusion des pouvoirs. Leur dévotion permet à l'Iran de ne pas sombrer dans ce conflit que l'on pouvait croire perdu d'avance. Ces membres ont également le devoir de contrôler le bon déroulement des scrutins organisés dans le pays. Anne-Gaëlle Amiot, Depuis le 8 avril 2019, Donald Trump et l’ayatollah Khamenei, actuel guide suprême de l’Iran, s’accusent mutuellement de terrorisme. Composé de 34 membres, des religieux et des figures politiques nommés par le Guide suprême, il s’agit d’un organe consultatif qui lui est dédié et qui se réunit à sa demande. L'ayatollah « Ali Khamenei, 1989-Aujourd'hui. Khamenei, 81 ans, qui a été élevé du jour au lendemain du rang de clerc à celui de l’Ayatollah, est devenu guide suprême en 1989 à la suite de la mort du fondateur du régime Ruhollah Khomeiny, alors qu’il n’avait pas le rang requis de marja-e taqlid (source d’émulation). Mais les Pasdarans se révèlent une force d'appoint décisive en recrutant des centaines de milliers de jeunes Iraniens prêts à donner leur vie pour Allah et la patrie. Des marxistes refusent de rendre leur arsenal et s'ensuivent quelques passes d'armes. Officiellement, pour soigner le cancer dont il souffre. Ce corps "idéologique et populaire" est chargé "de préserver l’indépendance du pays, l’intégrité territoriale et la forme républicaine et islamique du pays". L’Iran se modernise mais est soumise aux intérêts britanniques et américains. La première constitution date de 1906, et la seconde, actuellement en vigueur a été adoptée le 24 octobre 1979 et révisée le 28 juillet 1989. Bakhtiar, qui pensait bénéficier du soutien américain et de celui de l'armée, se retrouve dépassé. Ce corps d’élite de l’armée, les Pasdaran, a le devoir de sauvegarder la révolution et ses acquis. Dans plusieurs régions, les affrontements sont importants. Elle prend de l'ampleur avec le soutien des comités révolutionnaires qui propagent la fronde, et ce que redoutait Huyser se réalise. La première constitution date de 1906, et la seconde, actuellement en vigueur a été adoptée le 24 octobre 1979 et révisée le 28 juillet 1989. À cela s'ajoutent les Bassidjis et la Force Qods, une troupe d'élite secrète qui se chargera d'actions extérieures clandestines, comme des assassinats d'opposants ou des attentats orchestrés notamment depuis le Liban, avec le Hezbollah. Les comités locaux ont permis sa prise de pouvoir sans trop de heurts avec, parmi eux, des islamistes mais aussi des marxistes, des libéraux et des révoltés en tout genre qui se sont unis pour faire tomber le régime du chah. Dyson : -100€ à saisir sur l’aspirateur-balai V11 Parquet Extra, Des offres privilèges avec le Club Le Parisien. Il est sous le contrôle direct du Guide suprême, qui nomme leur commandant en chef. Il est composé de 12 membres, six religieux nommés par le Guide suprême et six juristes proposés par le chef du pouvoir judiciaire, avec l’approbation du Parlement. William Sullivan, l'ambassadeur, appelle à l'aide le gouvernement provisoire, qui envoie militaires et comités révolutionnaires mettre un terme à l'offensive. Prise d'otages de 1979: manifestations antiaméricaines en Iran, sanctions anti-iraniennes aux Etats-Unis AFP Publié le 04/11/2019 à 20h34 - Modifié le 04/11/2019 à 20h37 Proclamée le 1er avril 1979, la République islamique d’Iran fonde sa double légitimité sur des préceptes chiites (le velayat-e faqih) et la sanction populaire. Le 16 janvier 1979, après un an de troubles et de soulèvements, Mohammad Reza Pahlavi, le chah d'Iran, décolle de l'aéroport de Téhéran en monarque déchu. L’influence croissante de ces deux nations étrangère… Depuis la fondation de la République islamique d'Iran a eu deux guides suprêmes: L'ayatollah Khomeini, 1979-1989. Il nomme l’ensemble des responsables sécuritaires du pays (chef d’état-major, commandant en chef des Gardiens de la révolution, chef des forces de l’ordre …) ainsi que le chef du pouvoir judiciaire. Il est le chef du pouvoir exécutif, et désigne à ce titre les membres de son gouvernement. Depuis 1979, le système politique iranien est un mélange paradoxal de théocratie islamique, de république et de démocratie populaire.