La ville ouvre ses portes et les accueille ; les gueux décident de rester et de se défendre dans cette ville[99] : la prise de La Brielle marque un tournant dans la guerre. Le roi l'autorise à de nombreuses concessions : remplacement des Espagnols dans l'administration, départ des troupes espagnoles, rétablissement des privilèges traditionnels et amnistie générale[132]. Please enable scripts and reload this page. Cependant, les bourgeois de la ville se soulèvent contre les assaillants, et réussissent à les chasser de la ville[181]. Il parvient à lever plusieurs milliers d'hommes en avril 1568, qu'il répartit en 3 armées : les protestants français, dirigés par François de Coqueville au sud, son frère Louis de Nassau, calviniste convaincu, au nord, et Jean de Montmorency entre le Rhin et la Meuse. De leur côté, les délégués espagnols proposent l'amnistie, et six mois pour que les protestants quittent le pays. Un notable des Pays-Bas espagnols à la cour de Charles-Quint, Entrée en dissidence de Guillaume le Taciturne et deuxième mariage, Tentative de conciliation : le compromis des nobles et la furie iconoclaste, Répression et exécution d'Egmont et de Hornes, Guillaume d'Orange, chef militaire de la révolte, Prise de La Brielle et lutte contre le duc d'Albe, Départ du duc d'Albe et arrivée de Requesens, Arrivée de don Juan d'Autriche et entrée dans Bruxelles, Retour de Juan d'Autriche et introduction du duc d'Anjou, Union d'Arras, union d'Utrecht et mise au ban de Guillaume d'Orange, le roi d'Espagne répond qu'il répliquera à la violence par la violence, « Défenseur de la liberté des Pays-Bas contre la tyrannie des Espagnols et de leurs adhérents ». Devant le choc que cause cette première victoire rebelle, le duc d'Albe répond par la force : Egmont et Hornes sont jugés et décapités sur la Grand-Place de Bruxelles, le 5 juin 1568. Le Conseil d'État propose au roi un texte intermédiaire, comportant un adoucissement des persécutions contre les protestants, plus d'argent pour les provinces et de pouvoir au Conseil d'État ; Egmont est chargé de cette proposition et part pour l'Espagne en janvier 1565[52]. En mars 1572, le duc d'Albe obtient de la reine Élisabeth d'Angleterre qu'elle chasse les gueux de mer de ses ports. Celle-ci devient Je maintiendrai Nassau, puis simplement Je maintiendrai, alors que Guillaume I er d'Orange-Nassau succède à son cousin René de Nassau. Pont Lagrand se trouve à 10 minutes à pied. Guillaume quitte Dillenburg pour la cour de Charles Quint à Bruxelles le 22 août 1544, peu après le décès de son cousin René de Chalon, prince d'Orange (dont le père était le frère aîné de Guillaume de Nassau-Dillenbourg), mort sans descendance lors du siège de Saint-Dizier ; il hérite de la principauté d'Orange, à la condition d'être élevé dans la foi catholique. L'Union vise à maintenir la religion catholique et à se réconcilier avec Philippe II en conservant les privilèges des provinces[154]. Guillaume d'Orange part ensuite visiter les provinces dont il est stadhouder (Zélande, Hollande et Utrecht) pendant la fin de l'année 1566[71]. Le mariage a lieu à Leipzig le 24 août 1561, mais en l'absence des grands seigneurs néerlandais auxquels Philippe II a donné l'interdiction de participer[39]. Le 6 octobre 1559, son père Guillaume de Nassau-Dillenbourg meurt, il devient officiellement chef de la maison de Nassau-Dillenbourg[28]. Ses armées d'origine très diverse sont frappées par la peste, manquent d'approvisionnement, sont mal payées et manquent régulièrement de se mutiner[13]. Le 22 avril, il se présente de nouveau au public[176]. Enfin, un accord se fait et, le 8 novembre 1576, le texte en est proclamé sous le nom de Pacification de Gand, suivi par la deuxième Union de Bruxelles qui en établit les modalités. Des discussions s'engagent sur la façon d'y parer et Louis de Nassau propose de prendre les armes, mais Egmont, suivi par Hoorn, refuse de s'opposer à son souverain[70]. Les excès des agitateurs calvinistes provoquent chez les catholiques l'apparition des « malcontents », dirigés par Emmanuel de Lalaing, qui vainquent les troupes calvinistes au sud des Pays-Bas[150]. Le 23 octobre 1573, il affiche sa conversion au calvinisme[108]. Point de Vue suit pour l'actu des princes, princesses, rois, reines et autres têtes couronnées : de la dynastie britannique à la famille princière de Monaco en passant par la monarchie espagnole. Ainsi écrivit-il dans une lettre de 1562 : Je maintiendrai la vertu et noblesse Je maintiendrai de mon nom la haultesse Je maintiendrai l'honneur, la foy, la loi De Dieu, du Roy, de mes amis et moy A la fin de l'Apologie du Prince Guillaume d'Orange se trouve également cette devise. Le traité est signé à Bordeaux le 23 janvier 1581[161]. La plupart des nobles font remarquer que les provinces ne sont pas en état de supporter financièrement une guerre, mais Guillaume d'Orange s'oppose frontalement à l'envoi de troupes à l'extérieur sans approbation des états généraux[44]. Le duc d'Anjou a de plus en plus de mal à tolérer les entraves que les États mettent à son futur pouvoir, et est assez impopulaire, notamment parmi les provinces calvinistes. La proposition est cependant repoussée aussi bien par les calvinistes que par les catholiques[148]. La constitution proposée donne une part importante aux états généraux et aux provinces[160]. Le 3 novembre 1576, le nouveau gouverneur désigné par Philippe II, Juan d'Autriche, fils illégitime de Charles Quint, arrive à Luxembourg[131]. De facto, Orange devient ainsi le dirigeant des Pays-Bas. Le 24 juillet 1581, Guillaume d'Orange est proclamé chef du gouvernement, et le 26 juillet, les états généraux rédigent l'Acte de La Haye, décidant de la déchéance du roi Philippe II[166]. « Liberté, Égalité, Fraternité » est la devise nationale de la France depuis 1848 1. Le prince doit ensuite repartir sur les champs de bataille, où il parvient à licencier une bonne partie des troupes à la fin de la campagne, alors qu'il ne dispose quasiment pas d'argent[16]. L'usage du "drapeau des princes" (Prinsenvlag, orange-blanc-bleu) s'est substitué au drapeau hollandais rouge-blanc-bleu dans la marine militaire en l'honneur de la maison d'Orange de 1572 à 1653 ; les raisons exactes de cette décision prise par les États sous la présidence du grand-pensionnaire Johan de Witt restent controversées[191]. Cependant, les troupes espagnoles, toujours mal payées, pillent Alost. Cependant, elle est luthérienne et la maison de Saxe est historiquement opposée aux intérêts des Habsbourg[37]. Il est ensuite rappelé à Bruxelles pour l'abdication de Charles Quint. Pendant 17 jours, toute sa famille et des domestiques se relaient pour maintenir la boulette, et le 18 avril, la plaie est enfin cicatrisée. Camping Les Princes d'Orange****. Le 8 juillet 1551, Guillaume épouse la comtesse Anne d'Egmont (1533 – 1558), fille et héritière du comte Maximilien d'Egmont, comte de Buren et de Leerdam (nl). En juillet, Guillaume d'Orange quitte Dillembourg et pénètre aux Pays-Bas avec 2 000 cavaliers et 24 000 fantassins, promettant le rétablissement des anciens privilèges et la liberté religieuse pour catholiques et protestants[102]. Philippe II n'ayant pas prévu de successeur, les États sous contrôles espagnol, Brabant, Hainaut, Flandre et Gueldre, demandent l'ouverture de négociations avec Guillaume d'Orange, le retour de leurs privilèges, et la fin des Espagnols aux charges publiques[125]. Au 12ème, Guillaume des Baux, prince d'Orange, tenta en vain d'arracher le comté de Provence à son héritier légitime Raimond Bérenger, et porta en 1215 le titre de "roi d'Arles" conféré par l'Empereur. Dans le même temps, il est proclamé « ruwaert » (régent) du Brabant[140]. Les États décident de faire arrêter les nobles espagnols et de lever des troupes parmi la population locale[127]. Le 17 mai, le traité d'Arras conclut la paix des États du sud avec le roi d'Espagne : Farnèse accepte ainsi le retour des privilèges traditionnels et le respect des décisions prises par les états généraux, en échange du passage sous son autorité des provinces du sud[156]. Il fut prince d'Orange, comte de Nassau à partir de 1544, puis de Katzenelbogen, de Vianden, burgrave d'Anvers, stathouder de Hollande, de Voorne, de Zélande, de Frise occidentale et d'Utrecht à partir de 1559, gouvernant un territoire partagé actuellement entre la Belgique et les Pays-Bas. Le siège d'Alkmaar est la première victoire militaire des rebelles ; un dicton dit que « la victoire commence à Alkmaar »[110]. La guerre avec la France reprend en 1551, et le 16 décembre Guillaume d'Orange est nommé à la tête d'une compagnie de cavalerie et est chargé de lever des troupes[9]. Ce droit reconnu de nouveau par René, subsista jusqu'en 1700, époque où la principauté d'Orange fut réunie à la couronne. Son éducation débute à cinq ans et demi, et comprend le latin, le français, l'italien, le calcul et l'histoire sainte[4]. Le 24 avril ou 12 juillet 1575, Guillaume épouse Charlotte de Bourbon-Vendôme (1547 – 1582), fille du duc Louis III de Montpensier. Élevé à Bruxelles, le prince d'Orange parlait l'allemand, langue de sa famille de Nassau, le français, langue de la cour de Bruxelles depuis les ducs de Bourgogne et sous Charles Quint, et le néerlandais. Pendant deux ans, les finances sont équilibrées grâce à l'impôt exceptionnel, mais en juillet 1571, le besoin d'argent se fait de nouveau sentir, et Albe souhaite mettre en place la taxe sur les transactions.