L’objet de cet accord est de parvenir à une solution globale mutuellement acceptable à long terme qui permette de s’assurer que le programme nucléaire iranien sera exclusivement civil et pacifique. Dans les faits, l'accord prévoit de réduire les capacités d'enrichissement de Téhéran, qui doit restreindre le nombre de ses centrifugeuses actives, de 20.000 à 5060. une pause dans les efforts visant à réduire davantage les ventes de pétrole brut par l’Iran, pour permettre aux clients actuels de ce pays d’acquérir leurs quantités moyennes actuelles de pétrole brut. la suspension de l’interdiction (contenue dans la Décision 2010/413/PESC du Conseil de l’UE) du transport de pétrole brut iranien. En effet, dans une arme nucléaire, seul l'uranium 235 est susceptible d'être utilisé comme combustible. À la fin de l'année 2003, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni (désignés collectivement comme E3), conjointement avec le haut représentant européen pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), Javier Solana, entament des négociations avec l’Iran visant à résoudre la crise. L’adoption de la résolution 1929 (2010) au Conseil de sécurité le 9 juin 2010[36] marque l’échec définitif de cet accord. la suspension de l’interdiction de la fourniture de produits d'assurance et de réassurance, en lien avec l'importation, l'achat ou le transport de pétrole brut iranien. Suite de la récente réunion à Vienne des participants à l’accord nucléaire iranien de 2015, il y a eu un regain d’optimisme quant aux perspectives du respect mutuel de l’accord. L’Iran a indiqué qu’il rejette fermement toute interprétation unilatérale de l’Accord préliminaire, notamment celle défendue par des officiels du gouvernement des États-Unis qui prétendent que l’Accord préliminaire ne comporte pas la poursuite par l’Iran des activités d’enrichissement. l’application de mesures de transparence et de surveillance améliorée convenues. L’accord d’une durée de trois mois permet de maintenir une surveillance du nucléaire iranien, tout en laissant un peu de temps pour la reprise des pourparlers diplomatiques L’accord précisait que le groupe E3/UE reconnaissait que « cette suspension est une mesure volontaire de construction de la confiance, et non une obligation juridique ». Il a également publié une « déclaration » sur les modalités de mise en œuvre des procédures de licence en matière de pièces détachées pour l’aviation civile en Iran (et les services correspondants)[63]. L'agence Reuters a indiqué que le constructeur français Renault avait repris fin janvier 2014 ses livraisons de pièces détachées automobiles à l'Iran, et que son rival PSA Peugeot Citroen envisageait également son retour sur le marché iranien[69]. Il a été affirmé que le Secrétaire d’État des États-Unis, John Kerry, avait appelé au téléphone le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius pour marquer sa désapprobation face à la reprise de ces contacts commerciaux[70]. John Kerry déclarait ainsi le 24 novembre 2013 que l'Accord préliminaire ne se prononçait pas sur la question de savoir si l'Iran a un droit à l'enrichissement, et que cette question serait l'objet de négociations ultérieures[48]. L’AIEA et l’Iran étaient convenus aux termes de l’accord, qu’après la mise en œuvre du plan de travail visant à la résolution des questions ci-dessus (et suivant des modalités convenues de règlement des problèmes en suspens), « l’application des garanties [sur le nucléaire] en Iran se ferait de manière habituelle ». Setting the Record Straight about Iran’s Nuclear Program”, New York Times (18 novembre 2005), reproduit dans le document intitulé: “Some Facts and Materials about Iran’s Peaceful Nuclear Program”, disponible à www.un.int/iran/facts_about_peaceful_nuclear_program.pdf. Carte familles nombreuses : jusqu’à 75 % de réduction sur les billets de train. La mise en œuvre du « plan de travail » prévu par l’accord de 2007 s’est déroulée avec succès et a conduit l’AIEA, en février 2008, à considérer comme « réglées » les questions identifiées par l’accord de 2007[31].